AFEM appelle les parties prenantes à lutter contre la sextorsion

La sextorsion constitue un problème grave et omniprésent qui affecte des millions de personnes à travers le monde. Comprendre l’ampleur et la dynamique de ce phénomène est essentiel pour élaborer des stratégies efficaces de prévention et de soutien aux survivantes. Les recherches qui ont été menées par AFEM en 2023, ont mis en lumière les tendances, les facteurs de risques et les conséquences sur les survivantes.

Pour Mme Julienne BASEKE, coordinatrice de l’Association des Femmes des Medias, les femmes sont dans une position politique économique et sociale inférieure aux hommes. Elles sont vulnérables et sont exposées à des nombreuses formes de violences et elles sont maintenues dans des rêves secondaires par rapport aux hommes et la violence est fréquemment utilisée pour assurer le maintien de cet ordre.

« Cette forme de violence fait retarder la lutte en matière des droits des femmes et d’autonomisation des femmes, pendant qu’aujourd’hui au travers le monde les efforts sont déployés pour que nous ayons l’égalité du genre. Les filles et les garçons à l’école au même pied d’égalité et les mêmes chances pour que dans tous les secteurs nous puissions avoir des femmes et des hommes a des postes de responsabilité de manière équilibrée pour que même dans les milieux éducatifs nous ayons des filles qui s’épanouissent et qui réalisent leur potentiel… Â» A-t-elle expliqué.

Elle reste inquiète de constater que la sextortion est un contre Cout qui fait reculer tous les efforts consenties pour que les femmes accèdent aux services auxquels elles ont droit.

« â€¦ dans des structures de santé aujourd’hui l’accès des jeunes filles à la santé est entravé par cette pratique de la sextortion parce que c’est cette faveur sexuelle qui constitue aujourd’hui la condition dans beaucoup de cas pour que les femmes accèdent aux services et aux opportunités… Â», S’inquiète-t-elle.

Elle regrette de voir que cette pratique s’est rependu même dans le domaine minier : « â€¦ dans les sites miniers cette pratique de la sextortion se pose avec amputé comme la chercheuse principale a dit. Pour que les femmes accèdent à ce travail pénible déshumanisant qui est une nouvelle forme d’esclavage, elles sont obligées de répondre aux avances sexuelles de leurs bourreaux qui sont les propriétaires des moyens de production dans ce carré minier… Â»

Cette matinée du lancement de rapport sur la sextorsion a été organisée par AFEM en collaboration avec Kvinna till kvinna. Ces découvertes offrent des perspectives cruciales pour les décideurs politiques, les professionnels de santé et des organisations de défense des droits humains et toutes les parties prenantes. 

Rachel RUGARABURA JRI