AFRIQUE : Pathfinder alerte sur l’avortement non médicalisé

L’avortement non médicalisé continue de faire des victimes en Afrique. Certaines femmes et filles ignorent encore les dangers liés à cette pratique déconseillée par les professionnels de santé. C’est dans ce cadre que Pathfinder forme les formateurs pour qu’ils sensibilisent les communautés sur ces dangers.  

Discuter de l’ampleur de l’avortement  non médicalisé et ses conséquences, c’est l’objectif d’une formation des formateurs organisée par Pathfinder Internationale le lundi 24 juin 2019 à Abidjan en Côte d’ivoire.

Pour le premier jour de cette activité, les participants ont échangé sur les expériences en matière des valeurs, opinions  et attitudes à adopter en milieu de services d’avortement sécurisé, mais aussi des plaidoyers et efforts  fournis dans différents pays. Objectif, édifier suffisamment les communautés sur l’avortement médicalisé ; une question considéré comme tabou dans plusieurs pays d’Afrique contrairement à l’article 14 du protocole de Maputo.

Ce protocole dans l’un de ses alinéas à l’article 14 mentionne  que le droit d’être informé de la femme de son état de santé comprend le droit pour les femmes d’avoir accès à des informations complètes, non-discriminatoires et fiables sur leur santé. Ceci implique également l’accès aux procédures, technologies et services nécessaires à l’évaluation de leur état de santé

L’orateur du jour Stive Luboya estime que ces échanges vont permettre aux participants venus de la RDC, de la Côte d’Ivoire et du Burkina-Faso d’être dotés des connaissances nécessaires afin de former à leur tour d’autres couches de la population dans leurs pays respectifs et ainsi permettre aux femmes et aux jeunes filles d’accéder aux informations sur l’avortement médicalisé.