Bukavu : « La résolution 1325 », un instrument qui promeut la participation de la femme à la consolidation de la paix (Patient Mwirhonzi)
Au cÅ“ur de l’atelier de formation organisé par le Collectif Simama Congo, « la résolution 1325 » est moins respectée, si pas connue par des décideurs. Ce texte légal des Nations unies adopté le 31 octobre par le Conseil de sécurité des Nations unies met notamment l’accent sur : le droit des femmes, la paix, la participation, la résolution des conflits.                                                                                Des informations données par le formateur, maître Patient MWIRHONZI à l’atelier de formation organisé par le Collectif Simama Congo dans le cadre du projet : « programme de formation et de renforcement des compétences pour l’inclusion des femmes dans la sécurité- ville de Bukavu appuyé par Search For Common Ground sous le lead de l’AFEM.
Dans sa présentation, le formateur du jour a commencé par expliquer c’est quoi la résolution 1325, ses piliers, son bénéfice sur la bonne gouvernance et la participation de la femme, avant d’inviter les participants.es à s’approprier cet instrument juridique international.
Ainsi, celui-ci fait savoir que la *résolution 1325 est une résolution onusienne, adoptée à l’unanimité le 31 octobre 2000 par le Conseil de sécurité des Nations unies dans sa 4213ème séance, qui concerne le droit des femmes, la paix et la sécurité.
« La résolution 1325 se situe dans la continuité des résolutions 1261, 1296 et 1314 qui ont fait l’objet d’un rappel durant la séance et aborde les thèmes de la représentation des femmes dans les organismes de résolution des conflits et lors des processus de paix, la condition féminine durant le rapatriement et le déplacement de populations, ainsi que celui de la rééducation et de la réinsertion des femmes et jeunes filles consécutives à un conflit armé » ajoute maître Patient MWIRHONZI
Celui-ci signale que ce document sur les femmes, la paix et la sécurité recommande « la participation des femmes dans toutes les actions de maintien et de consolidation de la paix », ainsi qu’une représentation accrue des femmes à tous les niveaux de prise de décision.
Et d’ajouter, la résolution requiert aussi que tous les acteurs impliqués dans les traités de paix prennent en compte la protection des femmes et des filles, et le respect de leurs droits, surtout dans le secteur de la police, dans le système judiciaire et dans les processus de désarmement, de démobilisation et de réintégration (DDR) d’anciens combattants.
Et de rajouter que cet instrument juridique donne aussi une grande place à *l’implication des femmes dans les mécanismes de prévention et résolution des conflits.
Dans la suite de son exposé, celui-ci indique que la résolution repose sur quatre piliers : la prévention, participation, protection, la consolidation de la paix et le redressement. Celui-ci estime que les parlements peuvent jouer un rôle fondamental dans la mise en œuvre de ces quatre piliers, car ça permet d’améliorer la bonne gouvernance et la participation des deux sexes à la gestion.
Dans la foulée, cet activiste des droits humains, acteur de la société civile signale que la résolution 1325 contient dix-sept articles , dont le huitième qui demande à tous les intéressés, lors de la négociation et de la mise en œuvre d’accords de paix, d’adopter une démarche soucieuse d’équité entre les sexes, en particulier : a) De tenir compte des besoins particuliers des femmes et des petites filles lors du rapatriement et de la réinstallation et en vue du relèvement, de la réinsertion et de la reconstruction après les conflits.
Signalons que la résolution 1325 est le premier *document formel et légal issu du Conseil de sécurité qui impose aux différentes parties d’un conflit de respecter le droit des femmes et de soutenir leur participation aux négociations de paix et à la reconstruction post-conflit.
Deo CIKURU
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