Atelier JDH à Bukavu : Des journalistes s’engagent à lutter contre les antivaleurs à travers la production des documentaires

Posté par  Rachel Rugarabura   à       1 année ago     161 Views     Laisser vos impressions  

Des journalistes s’engagent à dénoncer les violences sexuelles et celles basée sur le genre à travers la production de documentaires vidéos. Ils l’ont dit après une formation de deux jours, soit du 21 au 22 Juin 2023. Elle a été organisée par l’organisation journaliste pour le droits Humains, JDH et s’est tenue à Bukavu, Province du Sud Kivu en République Démocratique du Congo.

Pendant deux jours de formations, ces journalistes ont été capacité sur les différentes notions techniques de la réalisation d’un documentaire comme outil de sensibilisation et dénonciations des violences sexuelles et celles basées sur le genre.

« â€¦ on a appris comment réaliser une interview avec des personnes vulnérables, spécialement des femmes. Comment filmer cette personne sans abuser en ce qui concerne l’anonymat. J’ai hâte de mettre tout ceci en pratique ! Â», explique Johanna Byenda, l’une des participant.es.

Johanna Byenda lors de l’atelier. / Ph : Guillaume Jeff

Elle demande aux organisateurs, d’organiser une autre formation sur le montage des vidéos pour mieux se lancer dans cette lutte noble.  

Bertin Bulonza, journaliste du media en ligne La prunellerdc.info fait savoir que depuis longtemps, à travers son journal, il est engagé dans la lutte pour le respect des droits humains et particulièrement ceux des femmes. Mais avec les acquis de cette formation, il s’engage à nouveau à produire des documentaires videos pour dénoncer les antivaleurs.  

« Après ces deux jours de formation, j’ai beaucoup appris. Je m’engage à mettre un focus sur le documentaires vidéos pour contribuer tant soit peu à la promotion des droits humains et plus particulièrement ceux des femmes… Â», explique-t-il.

Bertin Bulonza, prenant part a l’atelier. / Ph : Guillaume Jeff

Il souhaite réaliser dans les prochains jours, réaliser un petit documentaire vidéo sur les conditions des femmes et filles victimes de catastrophe naturelle à Nyamukubi et Bushushu qui vivent actuellement dans le site de déplacé.es.

« â€¦ Nous vivons dans un milieu où les gens lisent difficilement. Je crois qu’avec des documentaires court métrages que nous pouvons réaliser, nous aurons la possibilité d’atteindre un grand nombre de la population… Â» a-t-il ajouter.

Ayant pris part à cette formation, Natasha Balegamire, Directrice de la radio Jambo Fm, remercie les organisateurs et pense que c’était une grande opportunité pour les journalistes. Pour elle, des journalistes qui couvrent les situations des violations des droits humains abusent souvent en ce qui concerne l’anonymat. Elle appelle les organisateurs à penser à une autre formation sur le montage et beaucoup d’autres techniques qui aideront les journalistes à devenir des vrai.es acteurs et actrices de changement.

Natasha Balegamire, Directrice de la radio Jambo FM. / Ph : Guillaume Jeff

« â€¦ JDH s’est rendu compte que certaines photos et vidéos ne respectent pas l’anonymat. Nous sommes conscient.es que c’est cette formation qui nous manquait pour exercer ce métier avec professionnalisme… Â», explique notre source.  

Comme l’indique le TDR, cette activité organisée en collaboration avec l’Ecole Technique de Journalisme, ETJ, entre dans le cadre de la mise en Å“uvre de l’objectif de JDH RDC qui consiste à impliquer les parties prenantes au projet pour la promotion, la défense et la protection des droits des femmes et filles.  C’est un objectif qui fait référence à la mission de JDH qui vise à engager les membres des communautés au respects des droits humains et plus particulièrement ceux des femmes et filles pour lutter contre l’impunité des toutes les violations.

Rachel Rugarabura JRI

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