BAGIRA : Un corps sans vie d’une femme ramassé au quartier CIKONYI, la société civile déplore des cas d’insécurité

La société civile sous noyau de Cikonyi déplore la recrudescence des cas d’insécurité dans la commune de Bagira.                                                     Cette structure citoyenne signale le cas d’un corps sans vie d’une femme de plus de 45 ans Deodatte KAMACHIRA KASHABE a été ramassé au quartier Cikonyi sur avenue Burhiba. Des sources de la société civile renseigne que ce corps porte des signes d’étranglement.

Cette organisation signale aussi le cas d’un corps d’un vieux militaire communément appelé Docta qui a été aussi ramassé sur avenue Kabuhase au quartier Kanoshe.

La société civile estime que la présence des anciens prisonniers au quartier Cikonyi et Mulambula toujours dans la commune de Bagira qui ont choisi le marché Nkafu Brasserie comme leur siège durant toutes les journées seraient à la base de cette insécurité.

«  Plusieurs personnes ont été victimes des attaques et tracasseries sur le tronçon Brasserie-CRM-Njira à Mulambula et Brasserie-camp jules moke jusqu’à Mulonge Â» signale la société civile

Actuellement, plusieurs menaces pèsent sur certains cadres de base dont le chef du quartier Mulambula Carlos LUBAGO, le chef de quartier adjoint du quartier Cikonyi Gabriel Byabene et les acteurs de la société civile sous noyau de Cikonyi pour avoir dénoncé l’insécurité fait savoir Gentil KULIMUSHI, de la société civile.

La communauté attribue la recrudescence des cas d’insécurité, à la prolifération des maisons de vente des boissons fortement alcoolisées surtout au marché Nkafu Brasserie où se cache tous les malfrats qui opèrent pendant la nuit aux quartiers Cikonyi, Mulambula dans la commune de Bagira et Nkafu dans la commune de Kadutu.

Recommandations

La société civile recommande à la population de la commune de Bagira de collaborer avec tous les services de sécurité et surtout de dénoncer toutes les personnes suspectées auprès de cadres de base et aux services de sécurité dont la police et l’armée.

Dans la foulée, elle demande la dotation des moyens nécessaires aux cadres de base et aux policiers afin de contenir cette insécurité et d’ériger des postes de la police dans les quartiers Kanoshe et Cikera.