Biodiversité au Sud-Kivu : La société civile environnementale appelle à la protection des espèces en voie de disparition

Posté par  Anselme KANGETA   à  , ,      2 mois ago     59 Views     Laisser vos impressions  

La société civile environnementale du Sud-Kivu a lancé le samedi 11 mai 2024 un appel pressant à la protection des espèces rares en voie d’extinction.

Lors d’une interview avec la Rédaction de Mama radio, cette structure citoyenne a souligné l’urgence de préserver ces trésors de biodiversité face à de multiples menaces.

Selon la société civile environnementale, la situation des gorilles de plaine du parc national de Kahuzi-Biega est critique.

Son président, Josué Aruna Sefu, a insisté sur le rôle des autorités Étatiques dans la sauvegarde des espèces en péril, notamment les gorilles de plaine qui risquent de disparaitre si des mesures adéquates ne sont pas prises rapidement.

Il a exhorté le gouvernement congolais à intensifier ses actions contre les agresseurs de l’environnement et à renforcer la protection des espèces menacées.

Récemment, comme on s’en souvient, des présumés braconniers ont été appréhendés à Bukavu et à Uvira, en possession de petits gorilles et singes saisis chez des particuliers.

Contacté, Badibanga Poivre d’Arvor, Directeur de Green Press in Africa, GPA, a affirmé, pour sa part, que ces arrestations démontrent à suffisance l’ampleur du trafic illégal d’animaux sauvages et la nécessité d’une action décisive pour contrer ce fléau.

Toujours à l’en croire, une étude de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) a révélé que plus de 27 000 espèces animales et végétales figurent sur la liste rouge des espèces menacées d’extinction à travers le monde, mettant en évidence l’urgence de protéger la biodiversité mondiale.

Badibanga Poivre d’Arvor ajoute que son organisation » Green Press in Africa, envisage des séances de sensibilisation en cascade au Sud-Kivu sur les bienfaits de protéger cette biodiversité en danger.

« Si nous ne sensibilisons pas, ces crimes contre les espèces censées être protégées vont se poursuivre. Il va falloir que chacun s’engage à son niveau pour stopper net ce comportement des ennemis de notre biodiversité Â» dit-il.

Rappelons que la journée mondiale des espèces menacées, célébrée chaque 11 Mai, représente une occasion de sensibiliser le public et la communauté scientifique sur la nécessité impérieuse de préserver ces espèces fragiles pour les générations futures.

Un avenir harmonieux et équilibré entre l’homme et la nature au Sud-Kivu en dépend, estiment nos sources.

Alice Kajabika

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