Bukavu : AFEM forme des femmes journalistes sur les violences sexistes
Après la formation des autorités politico-militaires, policières, civiles ainsi que des responsables des médias sur le Droit international humanitaire et le Droit de la presse ; l’Association des femmes des Médias, AFEM avec l’appui de Free Press Unlimited organise une formation avec les femmes journalistes sur la protection contre les agressions sexuelles en zone de conflits avec un focus sur la lutte contre les violences sexistes en milieu professionnel. Ces assises rentrent dans le cadre du projet : « Sécurité des journalistes ».
Venues des différents médias de la province, la radio, télévision et la presse en ligne, des femmes journalistes réfléchissent notamment sur les causes des violences sexistes en milieu professionnel et violences sexuelles.
Parmi ces violences sexistes, les participantes signalent notamment : le harcèlement sexuel, les agressions, des violences physiques telles que les coups et blessures volontaires, les tentatives de meurtre et les meurtres
Sur la liste, elles signalent des violences sexuelles, notamment le viol et les agressions sexuelles, des violences verbales et sexistes, des actes d’intimidation, des contraintes, la maltraitance psychologique, l’intimidation et des menaces de violence,…
Par définition, ces dernières signalent que les violences sexistes ou sexuelles (harcèlements, agressions, viol…) recouvrent des situations dans lesquelles une personne impose à autrui un ou des comportement(s), un ou des propos (oraux ou écrits) à caractère sexuel.
Elles ont aussi signalé que les violences sexistes est tout acte de violence qui provoque ou qui peut provoquer des préjudices ou des souffrances physiques, sexuelles ou psychologiques chez la femme ou la fille.
Ayant le rôle d’informer et sensibiliser les communautés, les journalistes participantes vont identifier des stratégies pour le changement de comportement pour amener la communauté à lutter contre les violences sexistes et violences sexuelles.
A la fin, ces dernières vont s’engager à dénoncer, à combattre ces cas des violences dans leurs milieux respectifs.
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