Bukavu : AFEM outille des responsables des médias et autorités sur le Droit international humanitaire et le Droit de la Presse
Des responsables des radios communautaires et les cadres de l’armée, la police et les autorités civiles viennent d’être formés sur le Droit international Humanitaire et le Droit de la Presse.
Les participants ont suivi notamment les notions sur le Droit, les infractions de presse, la loi de 1996 de la RDC sur la presse. Cet atelier de formation rentre dans le cadre du projet sécurité des journalistes exécuté par l’association des femmes des médias, AFEM avec l’appui de Free Press Unlimited.
Les responsables des médias communautaires et les autorités politico militaires de la province du Sud Kivu viennent d’être outillés sur le Droit international humanitaire et le Droit de la presse.
Le formateur du jour, le professeur Adolphe Kilomba fait savoir que le Droit International Humanitaire (DIH) est un ensemble des règles qui, pour des raisons humanitaires, cherchent à limiter les effets des conflits armés. Il protège les personnes qui ne participent pas ou plus aux combats et restreint les moyens et méthodes de guerre.
Pour lui, les journalistes qui couvrent des informations sur les conflits armés doivent être protégés et effectuer leur travail dans le respect strict des principes du droit international humanitaire.
Adolphe Kilommba ajoute que les professionnels des médias doivent être regardants aux mots qu’ils utilisent dans la rédaction de leurs informations et articles, car certains termes en droit international humanitaire sont utilisés à tort et à travers.
Kilomba en a profité pour attirer l’attention des journalistes sur la révision de la loi qui réglemente la presse, une loi de 1996 qui mérite une certaine modification pour se ranger dans le contexte actuel que traverse le pays et le Sud Kivu en particulier.
« La loi de 1996, devrait être adaptée aux réalités actuelles de l’exercice du métier des journalistes où actuellement, nous avons des médias en ligne. Bien plus, il y a certaines dispositions de cette loi, qui sont difficile à comprendre » confie Adolphe Kilomba
Cette activité a réuni des responsables de différents médias communautaires, les cadres de l’armée ainsi que les autorités civiles. Il rentre dans le cadre du projet sécurité des journalistes exécuté avec l’association des femmes des médias, AFEM avec l’appui de Free Press Unlimited.
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