Bukavu : AFEM réunit autorités, leaders et petites commerçantes pour dialoguer sur l’insuffisance d’espaces d’étalage
Le manque d’espace d’étalage se pose dans plusieurs marchés de Bukavu. Des petites commerçantes premières victimes de cette situation étalent souvent leurs marchandises à même le sol, d’autres se voient obliger toute la journée, circuler avec leurs marchandises dans. C’est dans ce cadre que l’Association des femmes des médias, AFEM, vient de réunir des autorités dont le maire de la ville, petites commerçantes et d’autres acteurs pour dialoguer sur cette problématique. Cette activité s’inscrit dans le cadre du projet promotion de la participation des femmes à la consolidation de la paix et la sécurité à travers les médias et le dialogue, appuyée par GIZ.
Echanger avec les autorités sur l’insuffisance d’espaces d’étalage en faveur des femmes petites commerçantes de la ville de Bukavu ;
C’est l’objectif d’un dialogue communautaire organisé par l’association des femmes des médias, AFEM, le mardi 14 juillet 2020.
La facilitatrice du jour et chargé de suivi et évaluation au sein d’AFEM, Sourire Muhigirwa indique que ce dialogue a réuni des femmes petites commerçantes, autorités et autres parties prenantes, pour étudier des défis qui bloquent l’amélioration des conditions de travail des femmes dans les marchés de la ville.
Celle-ci fait savoir que les conditions dans lesquelles travaillent les femmes dans les marchés de la ville sont désastreuses et les autorités doivent réfléchir sur la modernisation de ces lieux publics.
Sourire rappelle que le petit commerce reste un mécanisme de survie et d’emploi pour beaucoup de femmes.
« Plusieurs femmes manquent d’espace d’étalage. Certaines d’elles sont souvent obliger de vendre alors leurs marchandises au bord des grandes artères, une situation notamment à la base des marchés pirates » regrette Sourire Muhigirwa
Elle estime que plusieurs marchés méritent une attention des autorités et lutter contre la présence des marchés pirates dans la ville de Bukavu.
Engagement et recommandation des autorités et leaders
Le maire de la ville de Bukavu, Meschack Bilubi reconnait le problème de l’insuffisance d’étalage pour des femmes petites commerçantes en particulier, obligées souvent d’aller vendre dans des grandes artères.
« Nous avons proposé des projets de construction des marchés en étage à nos partenaires, et nous attendons la suite. Sinon, il faudra aussi sensibiliser des femmes petites commerçantes de danger qu’elles courent quand elles doivent vendre en court des routes » confie Meschack Bilubi
De son côté, Judith Maroy promet que le mouvement LUCHA doit s’impliquer dans la sensibilisation des femmes petites commerçantes sur les notions des civismes fiscales. Celle-ci déplore le fait que certaines de ces femmes sont souvent fouettées par certains éléments de la police ; quand elles vendent leurs marchandises le long des routes par manque de place d’étalage.
Et pour sa part, le président de la fédération provinciale des marchés de Bukavu, Fabien Binja déplore cette situation. Celui-ci fustige aussi le comportement de certaines femmes petites commerçantes qui laissent des places d’étalage dans le marché, préférant vendre le long des routes.
A l’unanimité des participants se disent être préoccupés par ce problème, qui bloque l’épanouissement socio-économique de la femme et parfois à la base des violations de ses droits.
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