Bukavu : AFEM réunit des autorités, leaders et forces de l’ordre pour discuter sur la problématique de l’insécurité dans la ville de Bukavu

Posté par  Cikuru Kadjunga   à       3 années ago     429 Views     Laisser vos impressions  

La ville de Bukavu fait face à une recrudescence de l’insécurité. Des changeurs des monnaies sont braqués en pleine journée ; des comptoirs d’achat d’or pillés et parfois faisant des morts. Face à ce problème, l’Association des Femmes des Médias, AFEM réunit des autorités, des chefs des services de renseignement, des policiers et militaires et d’autres acteurs pour réfléchir sur les pistes de solution.  Une activité qui s’inscrit dans le cadre du projet : « d’action de promotion pour la paix et de la bonne gouvernance à travers les médias de la ville de Bukavu grâce à l’appui financier de la DDC à travers la Synergie des Médias d’Uvira et de FIZI.

Dans la ville de Bukavu, que dans les territoires de la province du Sud Kivu, des habitants sont victimes d’attaque des inciviques. Leurs biens sont pillés par des malfrats, faisant aussi mort d’hommes parfois, renseignent des organisations des droits humains, à l’instar de SAJECEK

Les habitants dorment sans l’espoir de se réveiller. Des coups des balles retentissent dans tous les coins ; des malfrats volent, tuent, traumatisent la population. Parmi les morts figure le lieutenant Phillipe Mwenda du Groupe Mobile d’intervention, tuait le 28 Avril,  par des bandits armés.

Des corps sans vie sont ramassés dans les caniveaux et d’autres flottants sur le lac,  font savoir des activistes des droits humains.

A part les maisons d’habitations, les églises et hôpitaux sont également attaqués par des hommes à mains armés.

Le bulletin surprise de SAJECEK n° 090 renseigne qu’au cours du mois d’avril 2021 ; Bukavu a enregistré 5 cas des tueries, 29 maisons attaquées, 2 véhicules braqués, 5 cas de justice populaire 1 cas d’enlèvement et d’autres cas continuent à s’ajouter au jour le jour.

Comme SAJECEK, d’autres organisations de défense des droits humains interpellent les autorités à s’impliquer pour assurer la sécurité à leurs administrés. Pour les gouvernants, la sécurité est une affaire et appellent plutôt la population à collaborer avec les services de sécurité en dénonçant tous les malfaiteurs.

C’est face à ce tableau sombre, qu’AFEM avec autorités, forces de l’ordre et acteurs de la société civile réfléchissent sur les pistes de solution à problème, où ces derniers vont prendre des engagements pour pallier ce problème.

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