Bukavu : Agression du député Georges Musongela, le général Dieudonné Muhima pointé du doigt rejette les accusations

Une affaire foncière divise un député provincial et un officier de la 33^e région militaire à Bukavu ; le député Georges Musongela dit avoir été agressé par le général de brigade Dieudonné Muhima. Les faits se sont passés le lundi 16 septembre 2019 sur avenue Michombero non loin de l’entrepôt dit « Chez Vanny Â» au quartier Nkafu en commune de kadutu.

Le député Georges Musongela dit avoir été tabassé par le Général Muhima pour avoir dit non à la poursuite des travaux de construction sur un site jugé accidenté appartenant au même officier militaire

« Je confirme que j’ai réussi des coups du général Dieudonné Muhima, des menaces de mort . Une femme même aurai été arrêtée par le général parce que son mari expliquait au ministre combien ce site présente un danger. Et moi en tant que élu du peuple, je suis descendu voir la situation et écouter les habitants Â» confie Georges Musongela

L’affaire qui a été dénoncée par des acteurs de la société civile, eux-mêmes victimes de l’agression du général incriminé a fait la une de l’actualité dans les réseaux sociaux. En réaction, le Général de brigade Dieudonné Muhima rejette en bloc ces accusations et dit avoir été humilié par le député Musongela.

« Ces sont eux qui m’ont agressé contrairement ; ils sont venus dans ma parcelle et agresser mes travailleurs. Ils sont allés plus loin, pour dire qu’ils vont sceller. Mais en tant que militaire, je suis congolais comme tous les autres, ayant le droit d’avoir une parcelle.  J’ai tous mes documents sur moi, je suis en règle avec l’Etat congolais Â»  fait savoir le général

Le Général dit détenir tous les documents valables pour construire sur ce site, dont l’autorisation de bâtir signé par l’ex gouverneur, Claude Nyamugabo.

Le site à problème est situé en face de la société Mbiza sur la route qui mène vers Bagira, où des glissements de terre sont régulièrement signalés, selon les témoignages des habitants. Le ministre provincial des travaux publics a même ordonné la suspension des travaux sur ce site, afin d’épargner les vies humaines d’éventuels dangers. C’est donc une affaire à suivre !