Bukavu : Après formation sur le système d’alerte précoce des VSBG, les participants se disent prêts à dénoncer

Les participants ont été outillés sur différentes techniques de rapportage et de communication des cas des violences sexuelles et celles basées sur le genre. Dans la foulée, ces derniers ont été formés sur leur sécurité et la protection de la victime lors de la dénonciation.                                                                                                                 Cette activité s’inscrit dans le cadre du projet sur les violences sexuelles et celles basées sur le genre, VSBG, réalisé par AFEM et Fondation Pélagie Muhigirwa, FPM avec le soutien financier d’ALBOAN.

 Les acteurs de la société civile, les leaders communautaires, les survivantes ont été outillés sur la stratégie et voies de communication, les questions essentielles dans le rapportage d’une information sur les cas des violences sexuelles et celles basées sur le genre.

Ainsi, s’agissant des questions essentielles pour communication une information sur les cas des VSBG, l’oratrice du jour, Nelly Adidja a fait savoir qu’il faut avoir des éléments, qui reprennent : qui, quoi, où, quand, comment et pourquoi, dans une information.

Dans la foulée, l’oratrice a exhorté les participants à travailler en réseaux, à partager des expériences, mais aussi à associer des autorités policières et d’autres acteurs influents dans la lutte de ces violences.

Abordant la question des victimes de ces violences et leur protection, celle-ci a recommandé aux participants de ne pas donner en public l’identité de celle-ci,  au risque d’être pointée de doigt dans la communauté ainsi être source de discrimination.

De leur côté, les participants saluant la matière apprise sur la communication et le monitoring, ils ont promis de dénoncer tous les cas des violences sexuelles et celles basées sur le genre dans leur milieu, ainsi décourager les personnes, qui se livrent à ces violations.

A la fin de la formation, de la première journée,  ces derniers ont créé un réseau des différents acteurs de la communauté pour dénoncer des violences sexuelles et celles basées sur le genre dans la communauté.