Bukavu/ Bagira : Viol d’une fille de neuf ans par un homme de vingt – deux ans
Encore un cas de viol vient d’être signalé dans la ville de Bukavu. Une fille de neuf ans vient d’être victime d’un viol, dans le quartier Mulambula dans la commune de Bagira. Le Noyau club d’Ecoute de l’Association des femmes des médias du milieu, fait savoir que le bourreau a enfermé la victime dans la maison, avant que les voisins ne soient pas alertés par les cris, qui l’ont amené au commissariat de la police. Actuellement, la victime reçoit des soins médicaux à l’hôpital de Panzi.
Une fille âgée de 9 ans a été victime du viol sur avenue Pharmakina, quartier Mulambula –Kasha en commune de Bagira le jeudi 4Février 2021 dans la soirée aux environs de 17 heures.
L’information est livrée par le noyau club d’écoute de l’association des femmes des médias NCE Afem Kasha qui précise qu’un jeune homme de 22 ans habitant la même avenue soupçonné auteur est aux arrêts.
Les membres de la famille qui se sont confié aux membres du NCE, font savoir que le garçon a appelé l’enfant dans sa maison où il loge seul et l’a enfermé à l’intérieur afin de commettre cet acte pendant qu’il jouait la musique avec un volume élevé.
Les cris de l’enfant ont alerté les voisins qui ont forcé la porte et ont attrapé le jeune en cas de flagrance.
La présidente du NCE Kasha Florance Ngalula rassure que le bourreau a été attrapé et arrêté par les habitant, le 04 Février 2020, qui l’ont conduit jusqu’au bureau du commissariat de la police, et pendant ce temps la victime reçoit des soins à l’hôpital général de Panzi.
Florance Ngalula condamne cet acte de viol et demande que justice soit faite à l’endroit de la victime.
Elle demande aux femmes victimes de viol de toujours dénoncer en vu de mettre fin à ce crime que subissent les filles et femmes en province du Sud Kivu.
De son côté, le commandant second de l’unité de protection de l’enfant et prévention des violences sexuelles à Bukavu, fustige ce comportement incivique. Il décourage la pratique de certains habitants, qui privilégient l’arrangement à l’amiable au lieu de contacter la police.
Celui rappelle aux habitants que l’arrangement à l’amiable en matière des viols et violences sexuelles est interdit par la loi. Par ailleurs, il invite toutes les couches de la population à collaborer davantage avec la police afin de combattre le fléau de viols et violences sexuelles dans les communautés.
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