Bukavu/Cipunda : Des autorités et leaders communautaires s’engagent à combattre les violences sexuelles et basées sur le genre
Des femmes et filles du quartier de Cimpunda sont victimes de plusieurs formes des violences : violence sexuelle, des injures publiques, agression sexuelle. Des défenseurs des droits humains font savoir que cette situation est accentuée par la prise des boissons fortements alcoolisées, la faible implication de l’Etat. Pour pallier ce problème, AFEM réunit des autorités et leaders communautaires pour échanger sur cette problématique et proposer des pistes de solution.
Les autorités locales et leaders communautaires du quartier Cimpunda en commune de Kadutu s’engagent identifier les maisons de vente des drogues et boissons fortement alcoolisées afin d’exiger leur fermeture. Ceci pour mettre fin aux violences domestiques et sexuelles à l’égard des femmes dans cette partie de la ville de Bukavu.
Engagements formulés à l’issu du dialogue communautaire organisé par l’Association des Femmes des Médias, AFEM dans le cadre de la prévention et lutte contre les violences sexuelles.
Au cours de ce dialogue, les femmes membres du noyau club d’écoute et d’autres associations locales œuvrant à Cimpunda ont démontré que plusieurs femmes sont victimes des différentes violations comme les agressions sexuelles, le viol, les injures publiques, les coups et blessures volontaires de la part des hommes en état d’ivresse.
Ils ajoutent cette situation est à la base de la séparation des plusieurs couples et délaissement des familles choses qui pèsent les femmes.
La cheffe adjointe du quartier Cimpunda NASANGO Bora Esther, se dit être déterminée à travailler en collaboration avec les chefs d’avenues, les membres de NCE et leaders communautaire pour mettre fin à ce problème qui est l’une des causes des violences sexuelles dans son quartier.
« Il existe des endroits à Cimpunda où la prise des boissons fortements alcoolisées est forte et cette situation contribue beaucoup aux cas des violences physiques, psychologiques et économiques .C’est nous les femmes, qui sont les premières victimes de ces boissons. Nous allons nous mettre davantage pour combattre la vente et la prise des boissons fortements alcoolisées dans notre quartier » indique NASANGO Bora Esther
Celle-ci sollicite l’accompagnement des habitantans et autorités au niveau provinciale, en vue d’atteindre le respecte des droits des femmes leurs épanouissement au sein de la communauté.
Ce dialogue s’inscrit dans le cadre du projet « d’Amélioration de la résilience des filles et femmes victimes et survivantes des violences sexuelles et basées sur le genre à travers l’autonomisation économique et l’information de qualité »mis en Å“uvre par AFEM et la Fondation Pélagie Muhigirwa, avec l’appui financier de Alboan Fonds de Mieza.
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