Bukavu/Confinement : Une fille succombe et une autre échappe suite aux avortements clandestins !

Une fille morte et une autre échappe, ceci  suite aux avortements clandestins réalisés  à Bukavu en cette période de confinement. Il s’agit de deux filles jumelles victimes d’incestes en commune d’Ibanda en cette période de confinement suite à la pandémie de la maladie à corona virus.

Ces jeunes filles sont orphelines de mère depuis l’enfance et leur père s’était remarié, mais sa femme n’a pas encore eu d’enfants avec le mari du père de ces dernières. Commerçante de son état, la marâtre de ces jeunes filles est bloquée à Dubaï suite à la suspension des vols et la fermeture des frontières pour éviter la propagation de la covid-19. En train temps, à Bukavu le père de ses jeunes filles se met à séduire secrètement ses enfants et malheureusement il les engrosse presque la même période.

Le calvaire commence !

L’une de ses filles contacte ses amies qui lui oriente vers un pratiquant des avortements clandestins à Bukavu , et mais malheureusement cela a produit des complications. Sa jumelle de son côté, avait contacté ses amies qui lui avaient donné des comprimés pour réalisé l’avortement. Ceci malgré les risques que présentent les avortements non sécurisés sur la santé de la femme.

Entre la vie la mort, les jumelles s’ouvrent aux voisins

La première fille décide d’en parler à sa sÅ“ur et cette dernière tombe évanouie. Situation qui alerte les voisins qui les conduisent à un hôpital de la place où la première succombe et l’autre continue à suivre les soins après l’avortement.

Que devraient faire ces filles en cette situation ?

Conformément au protocole de Maputo à l’article 14, les femmes et les filles peuvent recourir à l’avortement dans certaines circonstances dont les violences sexuelles et l’inceste.

En somme, ces jumelles devraient aller dans un hôpital pour bénéficier d’un avortement sécurisé et éviter ainsi les complications qui conduisent à la mort.

Que devrait faire ces filles  en cette situation ?

Alors que le protocole de Maputo  à été adopté le 11 juillet 2003 par la 2eme session ordinaire de la conférence de l’organisation de l’unité Africaine à Maputo Mozambike .Ratifie en RDC , Le 12 juin 2006 , il garantit aux femmes le droit à un avortement sécurisé.La RDC avait signé et ratifié en 2008 ce protocole, qui autorise l’avortement aux femmes et jeunes filles en cas d’inceste , lorsque la santé de la mère ou du fÅ“tus est en danger  et en cas de viol ou d’agression sexuelle . Ensembles vulgarisons le protocole de Maputo à son Article 14 et sauvons de vies .

Alice Kajabika