Bukavu : Covid- 19, des femmes petites commerçantes écoulent difficilement leurs marchandises

Des femmes petites commerçantes disent avoir de plus en plus du mal à vendre leurs marchandises, depuis l’apparition de Covid- 19. Une situation compliquée  notamment par la fermeture des frontières alors que la grande majorité d’elles s’approvisionnent en marchandise dans des pays voisins. Elles signalent aussi le manque d’argent dans plusieurs  familles dû à cette pandémie où plusieurs personnes n’exercent plus leurs activités comme avant. Une situation selon elles, pèse sur la survie de beaucoup de ménages, qui dépendent de l’exercice de ce petit commerce.

Des femmes petites commerçantes exerçants dans différents marchés et lieux publics de la ville se plaignent déjà de l’impact de la pandémie à Coronavirus sur leurs activités.

Ces femmes disent traverser des difficultés dans l’écoulement de leurs marchandises et l’approvisionnement qui demeure un problème majeur depuis la fermeture des frontières.

Certains économistes estiment que la situation économique désastreuse ne permet pas aux habitants d’acheter d’articles ce qui a un impact sur la fixation des prix sur le marché.

« Depuis le début de cette pandémie, les choses ont changé. Nous achetons nos marchandises à un prix élevé. Les clients n’ont également pas d’argent, quelque chose qu’on vendait à 5  000 francs congolais, maintenant nous vendons ça à 3 000 Â» regrette une commerçante.

« Il y a pas d’argent, nous achetons des marchandises sans espérer un bénéfice, en tout cas nous travaillons à perte, l’argent ne circule plus Â» confie une autre femme commerçante

« Actuellement, si tu n’as pas d’argent tu ne peux avoir la marchandise, les frontières sont fermées. Avant, tu pouvais avoir 2 000 francs congolais et tu traverses pour avoir le légume, et les enfants mangent ; aujourd’hui ce n’est pas le cas Â» confie une commerçante

C’est depuis le début de la pandémie à Coronavirus, les habitants de Bukavu font face à la rareté des produits de première nécessité sur le marché ce qui crée déjà une famine dans la ville de Bukavu et ses périphéries.