Bukavu / Déo Mashali : la mauvaise gestion des déchets impact négativement sur la production de l’énergie électrique

Des déchets en provenance de marchés, de maisons d’habitation et de vente finissent leur course dans le lac Kivu, qui à son tour les acheminent dans la rivière Ruzizi. Une partie de ces déchets va directement vers des machines de la Snel. Le Directeur de cette Société , Déo Mashali fait savoir que ces déchets ne permettent pas à l’eau de bien entrer dans des tuyaux alimentant en eau des turbines , une situation qui conduit non seulement à accentuer le délestage, mais aussi  Ã  la base de la détérioration de certains équipements des machines, signale ce dernier.

Des déchets de toutes sortes continuent d’être jetés dans le lac Kivu. Des rivières et canalisations telles Gauwa ou Wesha,  d’où l’on jette une partie de ces déchets finissent leur course dans le lac kivu puis au niveau des installations de la Snel via la rivière Ruzizi.

Le Directeur de cette  Société nationale d’Electricité, Déo Mashali regrette de constater que des déchets des ménages, des entreprises et d’autres maisons  bouchent des canalisations de leurs installations. Il fait savoir que cette situation occasionne beaucoup de pannes au niveau de leurs équipements, mais aussi, augmente le coût d’entretien des machines.  

Au niveau des centrales de Ruzizi 1 ainsi celle de Ruzizi 2, des déchets continuent d’être visibles ; une situation qui perturbe le fonctionnement normal de nos machines, avec beaucoup de conséquences sur la production ainsi que la distribution de l’énergie électrique, fait savoir le Directeur.

« L’énergie électrique est la base du développement ; vous savez que ces déchets perturbent la production de l’énergie ; nous sommes obligé de faire le délestage, ainsi beaucoup de secteurs se retrouvent alors affectés : l’industrie, des écoles que des hôpitaux Â»  confie Déo Mashali

Des étudiants et élèves ont besoin de l’énergie électrique pour étudier ; des ajusteurs et autres techniciens en ont autant ; des structures médicales elles aussi ont besoin d’énergie pour bien fonctionner, dit-il.

A notre niveau, nous la Snel, à chaque occasion, nous ne cessons pas de sensibiliser la population  sur le danger et l’impact de jeter des déchets  dans le lac kivu précise Déo Mashali.

Il ajoute, qu’il travaille aussi avec d’autres services de l’Etat pour montrer la population l’impact des déchets jetés au niveau du lac Kivu et rivière Ruzizi, sur des installations de la Snel.

Celui-ci invite des habitants à faire preuve de responsabilité et d’éducation environnementale afin de contribuer ensemble à l’assainissement de la ville de Bukavu et la bonne gestion des déchets.

La solution aussi à ce problème des déchets jetés dans le lac Kivu et la Rivière Ruzizi,  c’est d’abord, l’éducation environnementale de la population. Et vous, les journalistes nous sollicitons votre soutien dans la sensibilisation, conclut Déo Mashali.