Bukavu : Des ambitions freinées des étudiantes suite au harcèlement sexuel

Posté par  Cikuru Kadjunga   à  ,      3 années ago     517 Views     Laisser vos impressions  

A Bukavu, certaines filles étudiantes sont victimes de harcèlement sexuel dans les milieux universitaires. Elles sont parfois en difficulté, car  bloquées par certains enseignants  qui leurs obligent d’avoir des relations intimes avec elles pour monter de promotion. Des organisations de défense des droits humains, de la femme à l’instar de l’Association des Femmes des Médias, AFEM déplorent cette pratique, qui bloque les ambitions de ces filles.          

Bon nombre d’étudiantes  continuent d’être victimes d’harcèlement sexuel de la part  de leurs  enseignants. Certaines se voient proposer  des faveurs pour passer de promotion, pourtant, la loi congolaise inclut le harcèlement sexuel dans le rang des violences sexuelles sévèrement punies.

Une situation qui met le cursus des étudiantes  en danger, car elles  se sentent obliger d’abandonner les études  ou de changer de filaire, une situation qui a un  impact sur leur apprentissage, voire même sur leur avenir.

D’autres encore en terminal se voient harceler par leurs encadreurs des mémoires ou des travaux de fin de cycle TFC qui leurs font des avances pendant la correction de leurs travaux scientifiques.

« J’ai été victime d’un harcèlement sexuel de mon professeur, qui voulait coucher avec moi. Ayant refusé, il m’a fait échouer à son cours. Avec le temps, j’ai été obligée d’abandonner et voilà,… Â» s’indigne une victime

Agnès Sadiki, femme politique et activiste des droits humains fait savoir que cette pratique indigne a plusieurs conséquences sur la vie socio-éducationnelle de la fille.

« Beaucoup de femmes ne parviennent plus à finir leur cursus universitaire à cause d’harcèlement sexuel. Cette violation des droits humains constitue un frein à l’accès des femmes aux instances de prise de décision Â» déplore Agnès Sadiki

Pistes de solution

Des organisations des droits humains et des femmes demandent aux étudiantes de dénoncer  leurs bourreaux  pour lutter contre ce fléau dans des universités.

De son côté, l’activiste des droits humains et professeure d’université, Nathalie Nakabanda demande aux femmes de briser le silence et dénoncer toutes formes des violences sexuelles dont elles sont victimes.

Elle demande aux responsables d’université de s’impliquer massivement pour mettre fin à ces violations des droits humains.

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