Bukavu : Des étudiantes et étudiants de l’ULGL appelés à respecter l’équité du genre

En marge de la journée internationale des droits des femmes et le mois de la femme (Mars), la faculté des droits de l’Université Libre des Grands Lacs via sa faculté des droits vient de réunir des étudiantes et étudiants pour les sensibiliser sur les droits de la femme. Dans la foulée, ces derniers ont été édifiés sur différents concepts comme la masculinité positivée, l’égalité des droits, mais aussi comment intégrer l’approche équité du genre dans la faculté des droits et parallèlement à la législation congolaise.      

Amener les étudiantes et les étudiants de la faculté de droits à prendre conscience  de la situation actuelle des droits de la femme et s’aligner derrière le changement et le rétablissement de l’équilibre entre les hommes et les femmes,

Voila  le mobile  d’une conférence débat organisé par la faculté de droit de l’Université Libre des Grands Lacs, ULG sur l’analyse de l’approche genre dans la législation congolaise.

L’orateur du jour et doyen de la faculté de droit de l’ULGL, Maitre Papy Kajabika invite les hommes à déconstruire  les fausses vérités  sur lesquelles ils ont été éduqués à travers la masculinité positive, car aucune recherche au monde ne prouve que l’homme est plus intelligent ou qu’il peut bien gérer plus que la femme.

Celui-ci a fait savoir à son auditoire que la masculinité positive est un caractère des hommes à réaliser des travaux, que font habituellement des femmes est négligée voire ignorée par beaucoup d’hommes, malgré son importance.

Et ce qu’est de l’équité du genre, celui-ci indique que l’équité du genre signifie qu’un traitement impartial doit être accordé aux hommes et aux femmes, en fonction de leurs besoins spécifiques. Ce traitement peut être identique ou différent, mais il doit être équivalent en termes de droits, d’avantages, d’obligations et de possibilités, ajoute-il.

Par cette rencontre, des organisateurs ont voulu améliorer la compréhension des étudiants sur le concept genre et l’égalité, mais également l’évolution de la loi par rapport à l’approche genre et son intégration dans la faculté de droits.

« Nous espérons arriver à un changement, si des étudiantes et étudiants parviennent à respecter les droits de la femme, l’égalité des sexes et des droits. Nous appelons des hommes et d’autres, qui refusent le changement à comprendre que le respect des droits de la femme n’est pas un combat de la femme contre l’homme Â» confie Papy Kajabika

Papy Kajabika demandé aux femmes d’éviter de se rendre victimes de leurs droits, mais plutôt de viser l’excellence pour être actrices du changement.

Cette conférence débat a regroupé 86 Étudiants dont 64 Femmes et  22 hommes.