Bukavu : Des femmes journalistes s’engagent à combattre la sextorsion et harcèlement sexuel

Un engagement pris à l’issue d’un atelier de formation organisée par l’Association des Femmes des Médias, AFEM sur : « la *sextorsion, le harcèlement et abus sexuel Â». Une séance qui rentre dans le cadre du projet : « Une presse libre, professionnelle, inclusive et plurielle pour l’accès de différentes couches sociales à l’information fiable au Nord Kivu et au Sud-Kivu.» appuyé par l’Ambassade d’Allemagne.

 Au cours de cette formation, des participantes unanimes sur les conséquences néfastes de la sextorsion et violences sexuelles sur la carrière professionnelle condamnent cette pratique.

Et face à cette problématique, ces dernières se disent être prêtes à combattre  cette violation des droits humains via leurs micros, caméras, plumes et d’autres productions médiatiques.   

Ainsi,  Lydie NSHOBOLE de la radio et télé  FAN FM dit s’engager  à travailler dur pour mettre fin à ces actes dans le milieu professionnel. Par ailleurs, elle dit aussi être prête à produire  des magazines et spots publicitaires.

Pour sa part, Lamberte WAKENGE, du Souverain Libre, promet de sensibiliser les communautés via ces articles à dénoncer des cas de sextorsion et d’abus sexuel voire harcèlement.    

« Pour moi, je m’engage à dénoncer tout acte de sextorsion à mon égard ou à l’égard d’une autre collègue de travail voire même une personne victime de la sextorsion dans la vie sociale. Par rapport à nos thèmes de production, nous allons augmenter nos publications dans ce sens Â» confie Lamberte WAKENGE

Pour sa part, Daria KITOKA promet de mettre en pratique toute la notion apprise à travers la restitution au niveau de son média. Aussi, elle dit être prête à dénoncer toute sorte de tentative, d’harcèlement qui se passe au sein de leur organe de presse. Pour elle, le silence face à la sextorsion est une complicité.

Et pour sa part, Deborah NAMEGABE  d’EKA FM s’engage à insérer dans ces productions des lois qui promeuvent les droits de la femme afin de sensibiliser les communautés sur le respect de la dignité de la femme.

Quant à Louise BUSANE, de la radio SVEIN, s’engage à éviter les blagues et d’autres comportements voire des échanges qui sont contraires à la déontologie avec les collègues, les chefs hiérarchiques ainsi que les personnes ressources.

Enfin, Anne-Marie KWINJA s’engage à  dénoncer  les bourreaux de la sextorsion afin de prévenir les conséquences qui découlent de ce fléau.

Deo CIKURU