Bukavu : Des filles mineures en rupture avec leurs familles exposées à la prostitution

Posté par  Cikuru Kadjunga   à       4 années ago     1257 Views     Laisser vos impressions  

La présence des filles mineures en rupture avec leurs familles dans les rues de Bukavu inquiète l’opinion. Les jeunes filles et garçons dont l’âge varie entre 9 à 16 ans transformés en enfants de la rue sont livrés au vagabondage sexuel et à la consommation abusive des boissons fortement alcoolisées avec tous les risques sur la santé.

La situation est plus remarquée non loin du terrain de football de l’ISP/BUKAVU qui loge également un camp de la MONUSCO où des filles mineures, avec des garçons, passent la nuit dehors en train de fumer du chanvre, consommer des boissons fortement alcoolisée et faire des attouchements sexuels à ciel ouvert sous le regard impuissant des passants.

Certains observateurs s’étonnent de constater que pareille situation se produise à quelques centimètres du commissariat de la police ville de Bukavu et du camp des casques bleus de la Monusco, qui eux aussi assistent impuissamment à cette dépravation des mœurs.

Le même scenario s’observe dans plusieurs autres endroits de la ville sans que les services compétents ne prennent des mesures particulières d’encadrement de cette jeunesse en péril.

C’est notamment au quartier industriel en commune de Kadutu , à côté du centre Heri Kwetu, au Beach Muhanzi dans les épaves des bateaux où vivent les mineures filles et garçons. 

Conséquences

L’existence des enfants filles en séparation avec leurs familles impacte négativement sur leur épanouissement au sein de la communauté estime le sociologue et coordonnateur de l’initiative congolaise pour la justice et la paix, IJCP,  Raphael Wakenge

Celui-ci pense que ces enfants, surtout les filles en particulier ne bénéficient pas d’une scolarité normale, sont sexuellement abusées et sont exposées à des maladies sexuellement transmissibles.

Pistes de solution

Un acteur de la société civile, Adrien Zawadi en appelle à la responsabilité des autorités urbaines pour assurer un meilleur encadrement de ces enfants qui, en revanche constituent actuellement une bombe à retardement pour la ville.

« La société civile demande au ministère en charge des affaires sociales de s’impliquer afin d’assurer un encadrement des filles mineures en rupture avec leurs familles et qui se retrouvent dans la rue Â» confie Adrien Zawadi

Cet acteur de la société civile s’interroge sur la destination des fonds alloués aux affaires sociales qui doivent s’occuper de ces enfants surtout des jeunes filles exposées à des maladies sexuellement transmissibles.

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