Bukavu : Des habitants décrient la hausse du prix du transport en commun

Des habitants de la ville de Bukavu sont de nouveau confrontés à un  problème de hausse du prix de transport en commun dans plusieurs axes de la ville. Certains conducteurs de véhicule ne s’empêchent pas de doubler ou tripler le prix d’une course. Malgré la dénonciation de cette hausse de prix par des organisations de la société civile, la situation n’a pas encore changé.

Ce problème de hausse de prix qui depuis longtemps est décrié par les organisations de la société civile et d’autres forces vives refait encore surface surtout à des heures de pointe la journée et le soir.

Des clients dans les trois communes  ne savent plus planifier les frais de leurs courses journalières à cause du désordre orchestrés dans le secteur du transport en commun.

Sur l’axe Essence-Panzi en commune d’Ibanda par exemple, une course de trois cents franc congolais revient actuellement à cinq cent francs.

La situation est catastrophique sur l’axe Bagira où un flou règne dans la fixation du prix de transport. Chaque soir, un engouement spectaculaire des clients s’observe  Ã  la place de l’indépendance.

La commune de Kadutu n’est pas épargnée de cette situation. Le tronçon Place-Carrefour- ONL est devenue un calvaire pour les habitants. Par fois les chauffeurs font payer pour la même course trois cents, cinq cents voir huit cent francs congolais.

Des observateurs estiment que les conducteurs des voitures, bus et taxis-motos affectés au transport en commun profitent de la naïveté des habitants pour fixer à leur gré le prix de la course.

Des habitants condamnent cette pratique et appellent les conducteurs des véhicules de transport en commun à plus de responsabilité dans leur travail. 

« Nous ne savons plus quoi faire, parfois quand il pleut, surtout vers les heures tardives, les chauffeurs haussent le prix du transport en commun, c’est vraiment dommage Â» condamne une habitante

Des analystes  condamnent également le comportement des habitants qui ne remettent pas les chauffeurs à l’ordre en refusant d’embarquer pour un prix contraire à celui fixé par les autorités urbaines.

Une autre opinion condamne l’insuffisance des véhicules et motos de transport en commun, ce qui perturbe les femmes enceintes, les personnes de troisième âge et personnes vivant avec handicap pour arriver à destination.