Bukavu : Des organisations des droits humains dénoncent le viol et violences sexuelles, la mairie promet son implication dans la lutte
Des organisations des défenses des droits humains, celles de la femme condamnent la persistance des cas de viol et violences sexuelles ainsi que leur impunité. Dans son monitoring sur la surveillance et l’alerte des cas des viols et violences sexuelles basées sur le genre, l’AFEM a enregistré dans le deuxième trimestre de cette année, une centaine des cas de ces viols. Face à ces violations, la mairie de Bukavu promet une forte implication pour mettre fin à ces viols et violences.
Cas des viols et violences sexuelles à Bukavu ; viol des enfants filles et garçons ; la province du Sud Kivu et la ville de Bukavu en particulier excelle dans ces pratiques réprimées par les instruments juridiques tant nationaux et internationaux.
De Janvier à Avril 2020, plus de 173 cas de viol ont été rapportés par les organisations féminines et celles de défense des droits humains dans la province du Sud Kivu.
Le dernier cas en date dans la ville de Bukavu, est celui survenu le lundi 22 Août où un homme a violé un jeune garçon de moins de 18 ans dans la commune de Kadutu.
Dans un rapport publié par l’Association des Femmes des Médias, AFEM, de Janvier à Avril , une centaine des cas ont été enregistrés dans le territoire de Mwenga, Walungu, Uvira et dans la ville de Bukavu.
Certains de ces cas ont été portés à la justice, mais malheureusement des coupables n’ont pas été purgés leur peine en prison, à cause de l’impunité et trafic d’influence, renseigne des organisations des droits humains.
Cette situation persiste et ce malgré des dénonciations faites par différentes organisations féminines, ainsi que d’autres institutions qui travaillent dans la lutte contre les viol et violences sexuelles contre la femme.
La constitution de la RDC en son article condamne toutes formes des violences envers la femme. A l’un de ses alinéas, cet article stipule que l’Etat prenne des mesures pour lutter contre toute forme de violences faites à la femme dans la vie publique que dans la vie privée.
La présidente de Karibu Jeunesse Nouvelle, Jolly Kamuntu explique la persistance de cas des viols et violences sexuelles par la faible implication des autorités et l’impunité de ces violations des droits humains.
Et de son côté, maître Nene Bintu, agente à la Commission Diocésaine Justice et Paix demande aux victimes de saisir la justice afin que leurs bourreaux soient punis.
Elle invite des victimes d’éviter des arrangements à l’amiable, car cette pratique contribue à la persistance de cas des viol et violences sexuelles contre la femme.
Réaction de la mairie de Bukavu
Le maire de la ville de Bukavu, Meschack Bilubi renseigne que son institution a déjà constitué une équipe et définie des stratégies pour renforcer la lutte contre des cas des viols et violences sexuelles en ville.
Il fait savoir que son service technique déploie sur terrain la police pour arrêter des coupables. Il signale que ce service travaille aussi avec des organisations des droits humains pour une lutte éfficace.
« Déjà la mairie de Bukavu est partenaire au projet de lutte contre les viol et violences sexuelles, nommé : « Commune sans viol ». Nous invitons nos cadres de base, bourgmestres de nous transmettre tout cas de ces viols, afin que des bourreaux puissent être punis conformément à la loi » confie Meschack Bilubi
Bilubi invite des organisations de défense des droits humains et celles de la femme en particulier d’accentuer la collaboration avec son service , car des violences sexuelles et viol constituent un frein à l’épanouissement de la femme et jeune fille.
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