Bukavu : Des organisations des droits humains réfléchissent sur des stratégies de lutte contre les violences basées sur le genre

Le combat contre le viol, violences sexuelles et celles basées sur le genre restent en première  ligne de beaucoup d’organisations des droits humains, de la femme . C’est dans cette optique que dix délégués d’organisations  Å“uvrant dans la lutte contre les violences sexuelles viennent d’échanger d’informations sur les violences basées sur le genre en période de Covid 19 au Sud Kivu. Une rencontre qui rentre dans le cadre du projet : « les femmes à la tête du changement dans la gouvernance post conflit en RDC. Un projet exécuté en consortium avec l’Association des femmes des médias, AFEM, Karibu Jeunesse Nouvelle, KJN, et Women International Peace Center, WIPC.

Les organisations membres de la société civile  comptent sur la  l’accompagnement des autorités à différents niveaux afin d’atténuer   les  causes  de la persistance des cas de viols,  violences sexuelles et celles  basées sur le genre, SGBV, dont les femmes sont  victimes.

Cette demande vient d’être faites à  l’issu de la réunion stratégique des organisations qui travaillent dans la prévention et lutte contre les violences sexuelles et celles basées sur le genre.  

La présidente de Karibu Jeunesse Nouvelles Jolly KAMUNTU indique que le consortium AFEM, KJN et Womens International peace center a documenté plusieurs cas des  violences sexuelles  et celles basées sur le genre dans le quatre derniers mois  au Sud Kivu ;  d’où  la nécessité de l’implication  des parties prenantes.

« Nous avons documenté des cas de viols et violences sexuelles dans les trois communes de la ville de Bukavu. Nous estimons que l’implication des autorités, des leaders pourront aider à réduire davantage ces cas des violences Â» confie Jolly Kamuntu

De son côté, la Chargée des programmes à l’Association des femmes des Médias, AFEM, Eliane Polepole a fustigé des cas des violences sexuelles et violations des droits humains documentés par AFEM au cours de ces mois.

«  Nous avons eu a enregistré des cas d’accusation de sorcellerie des femmes. A Nyangezi une femme avait été brulée vive, idem à Birava, seulement accusées de sorcellerie Â» déplore Eliane Polepole

 Ces délégués recommandent  aux autorités, la mise en application des textes et lois qui promeuvent les droits des femmes sur toute l’étendue de la république démocratique du Congo.

A la fin de ces assises, des plans d’actions conjoints en termes d’engagements  ont  été élaborés par les participants pour la réduction des violences sexuelles et basées sur le genre.