Bukavu : Des participants à l’atelier organisé par AFEM demandent à l’Etat de faire respecter les lois qui promeuvent les droits de la femme

Posté par  Cikuru Kadjunga   à       3 années ago     390 Views     Laisser vos impressions  

Après analyse des lois nationales et internationales, qui promeuvent les droits de la femme, les participants à l’atelier de formation sur la Résolution 1325, sur la Parité et le genre ; ces derniers recommandent à l’Etat congolais de faire respecter ces lois. Aux médias qu’à la société civile, de sensibiliser ces textes dans les communautés, mais aussi organiser des émissions dans ce sens.                                                                                   Cette activité s’inscrit dans le cadre du projet sur les violences sexuelles et celles basées sur le genre, VSBG, réalisé par AFEM et Fondation Pélagie Muhigirwa, FPM avec le soutien financier d’ALBOAN.

Ayant identifiés plusieurs violences sexuelles et celles basées sur le genre ainsi que différentes violations à l’application de la loi sur la parité, des participants demandent à différents acteurs de s’impliquer dans le respect des textes, qui promeuvent les droits de la femme.

Ces derniers recommandent notamment à l’Etat congolais, aux acteurs de la société civile et professionnels des médias de s’approprier cette question du respect des droits de la femme et la lutte contre l’impunité des violences sexuelles et celles basées sur le genre.

A l’Etat congolais par exemple, les participants demandent à l’Etat de sanctionner tous les coupables des violations des droits de la femme, de disponibiliser ces textes sur les droits de la femme notamment la loi sur la parité. Ces derniers rappellent c’est l’Etat, qui a la grande responsabilité de faire respecter la loi et sur la parité que l’article 14 de la Constitution, qui exige la participation de la femme aux instances de prise de décision.

Au Gouvernement congolais, ces derniers ont aussi demandé de subventionner les organisations de la société civile pour la vulgarisation de ces textes, de faire le suivi de la mise en application de ces textes, mais aussi à l’Etat de prêcher par exemple par la représentation équitable de l’homme et de la femme à la gestion, cas notamment des institutions publiques.

Aux médias, des participants de multiplier la diffusion des émissions sur les droits de la femme, sur les lois qui promeuvent la femme, sur l’équité du genre et la parité,  sur le bénéfice du respect des droits de la femme et la participation à la gestion,…Dans la foulée de produire le spot et la conception des sketch sur les droits de la femme.

Par la suite, aux acteurs de la société civile, ces derniers recommandent l’appropriation de ces lois par des organisations des droits humains et de la femme en particulier. Cela passe notamment selon eux, par la vulgarisation de ces textes par ces organisations, la dénonciation des cas des VSBG, mais aussi d’accompagner les victimes.

Misant sur la responsabilité d’autres acteurs, ces derniers ont demandé la sensibilisation des leaders religieux afin de faire participer la femme à la gestion.

Et à AFEM, ces derniers ont demandé un soutien technique, logistique et financier de leurs réseaux de dénonciation des cas des violences.

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