Sud kivu : Des professionnels de santé alertent sur le danger de la prise abusive des suppléments alimentaires

Des professionnels de santé en province s’inquiètent de la pratique de certaines personnes en bonne santé, qui prennent abusivement des suppléments alimentaires. Non seulement qu’ils font remarquer que la prise d’un complément alimentaire doit avoir l’approbation d’un médecin après examen, ils font savoir aussi que cette prise de ces compléments expose le corps à des maladies chroniques, telles que l’hypertension, le diabète et !! la mort pourra s’en suivre.

Des professionnels de santé  font savoir que les suppléments alimentaires sont des aliments concentrés en nutriments, c’est-à-dire de vitamines et de sels minéraux, ainsi que des substances à but nutritionnel ou physiologique ayant pour but de pallier les carences du régime alimentaire régulier d’une personne.

Cependant, ces derniers s’étonnent de constater que de plus en plus, plusieurs personnes, sans examen médical préalable, s’adonnent à la consommation des suppléments alimentaires alors qu’ils sont exclusivement réservés aux personnes en situation de malnutrition aigue.

L’assistant technique national au programme de la nutrition à la Division provinciale de la santé Kabwika  Lenkwa fait savoir que ces aliments entrainent la perturbation dans le fonctionnement de l’organisme.

Il signale que toute personne en bonne santé qui consomme des suppléments alimentaires s’expose à des dangers, étant donné qu’ils contiennent une quantité excessive en nutriment dont les personnes en bonne santé n’ont pas besoin.

« C’est une faute grave la prise de ces intrants par des personnes non recommandées. Du fait de les utiliser abusivement, ça perturbe l’organisme, ça apporte un excès des nutriments  et perturbent des hormones. Alors, même à l’âge adulte, ces personnes peuvent présenter des maladies chroniques Â» confie Kabwika  Lenkwa

Des informations à notre possession renseignent que la plupart des organismes humanitaires procèdent à la distribution des intrants pour la supplémentassions alimentaire des enfants malnutris et des femmes enceintes et allaitantes au Sud Kivu.

Ces aliments retournent encore dans la communauté et sont visibles dans des marchés aussi bien à Bukavu que dans d’autres entités urbaines de la province.

Plusieurs personnes s’en procurent et les font consommer aux enfants par ignorance, et pourtant ces aliments ne se substituent en aucun cas à une alimentation équilibrée et variée et ne doivent être consommés que sur prescription médicale, croient savoir des médecins.