Bukavu : « J’ai grandi grâce aux efforts de ma mère petite commerçante », le député Olive MUDEKEREZA

Posté par  Cikuru Kadjunga   à       1 année ago     815 Views     Laisser vos impressions  

Plusieurs femmes petites commerçantes n’ont pas d’espace pour étaler leurs marchandises. Face à ce manque, beaucoup d’elles se retrouvent le long des routes, dans  des ronds-points pour vendre avec le risque de perdre leurs biens ou se faire confisquer, accusées de créer le marché pirate. C’est dans ce contexte que le député Olive MUDEKEREZA vient de donner un espace dans sa clôture, située en plein centre-ville dans la commune d’Ibanda, à une centaine de femmes pour l’utiliser afin d’organiser la vente  de leurs produits.

Face aux multiples tracasseries et conditions difficiles de travail dont sont victimes des femmes petites commerçantes, le député Olive MUDEKEREZA vient de donner un espace à ces femmes, le 14 Août 2023.

Olive MUDEKEREZA propose un plan de construction du marché aux femmes petites commerçantes

Cet élu explique son geste du fait que plusieurs de ces femmes continuent d’être chassées à longueur des journées, entrainant la perte de leurs produits, le vol, la confiscation de leurs marchandises,…

« â€¦La semaine passée, j’ai assisté à un mauvais spectacle, où les tomates d’une femme ont été piétinées par des agents qui l’accusaient de créer un marché pirate. Personnellement, j’ai grandi grâce aux efforts de ma mère petite commerçante, qui avec peu de moyens a su me faire étudier et répondre à mes besoins. Et voilà, je me suis senti touchés par le problème de ces femmes de manque d’espace d’étalage… Â», le député Olive MUDEKEREZA

Les autorités provinciales se veulent assainir la ville de Bukavu, notamment combattre les marchés pirates, mais je crois qu’il faut construire des marches pour ces femmes qui vendent les longs des routes par manque d’espace. Dit-on, gouverner c’est prévoir,…

En attendant que les autorités agissent pour le bien-être de ces femmes, je me suis retrouvés dans l’obligation de donner de l’espace dans ma clôture  Ã  ces dernières afin qu’elles exercent leurs activités commerciales.

Celui-ci rappelle que la femme c’est elle qui porte la vie, qui donne la vie, d’où l’obligation de toute la communauté de protéger cette dernière, car détruire la femme c’est détruite toute la société.

Signalons que des femmes vendeuses des aliments à majorité, et d’autres qui vendent des petits produits vont occuper cet espace.

Déo CIKURU

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