Bukavu : Justice populaire, seul moyen pour certains de dénoncer l’insécurité dans la ville

6 cas de justice populaire ont marqué la journée de jeudi 27 mars 2025 dans les 3 communes de la ville de Bukavu, au Sud Kivu à l’Est de la RDC.
Ibanda, Kadutu et Bagira, les trois entités municipales de la ville de Bukavu ont enregistré des cas de justice populaire orchestrés par des jeunes en colère qui dénoncent l’insécurité grandissante signalée dans le chef – lieu de la province du Sud Kivu.
Dans la commune d’Ibanda, le même jour, soit, le jeudi 27 mars, un présumé bandit a été lynché jusqu’à trouver la mort à Bya’Ene.
Des habitants de cette partie de la commune d’Ibanda à Bukavu ont surpris ce présumé bandit qui a été tué en pleine journée.
Toujours dans la commune d’Ibanda, 2 présumés bandits ont échappé à la vindicte populaire pendant la matinée de samedi 29 mars 2025 sur l’axe Essence – Panzi.
Ils ont été sauvés de justesse entre les mains des habitants en colère après l’intervention d’autres jeunes qui sont arrivés sur place.
Bagira, précisément à Cahi, Maria Kachelewa, 3 présumés bandits ont été attrapés par la population en colère, le premier a été tué, le deuxième également, le 3ème a pris refuge dans une structure de santé de la place, craignant pour sa sécurité.
Une foule immense a pris d’assaut le centre hospitalier jusqu’à réclamer ce présumé bandit qui a été remis entre les mains des agents de l’ordre, qui, selon les témoins a trouvé la mort de suite de ses blessures.
Toujours dans la commune de Bagira, un présumé bandit a été tué à la Brasserie par des habitants en colère qui sont fatigués par l’insécurité grandissante dans plusieurs coins de la ville de Bukavu.
Des témoins renseignent que parmi les présumés bandits, certains proviennent du groupement de Mudusa dans le sous-village d’Igoki dans le territoire de Kabare à la limite entre Bukavu et la commune de Bagira par le quartier Cahi.
Actuellement, l’insécurité est devenue monnaie courante dans la ville de Bukavu et ses environs, insécurité causée par des hommes armés non autrement identifiés.
Ces derniers tuent et pillent les biens des familles attaquées surtout pendant la nuit.
Anselme KANGETA
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