Bukavu/Kadutu/ 48 attaques des maisons dans 40 jours : La NDSC dénonce des cas d’insécurité et tracasserie

La Nouvelle Dynamique de la Société Civile, NSDCI, sous noyau de Kadutu dénonce la recrudescence des cas d’attaques des maisons, tracasseries et intimidations dont sont victimes des habitants. 

Du 21 avril au 31 mai 2020 soit une période des 40 jours, cette structure citoyenne fait état d’au moins quarante-huit attaques, qui ont conduit au pillage des maisons et parfois mort d’hommes.

Suite à ces attaques, dans une réunion extraordinaire des membres du noyau communal élargie aux, NDSCI Kadutu a pris l’option de renforcer son engagement de dénoncer des cas d’insécurité, de violation des droits humains, d’identifier des causes d’insécurité afin de proposer des pistes de solution aux autorités, en les invitant à leur première responsabilité de sécuriser des habitants ainsi que leurs biens.

Parmi des causes d’insécurité, la NDSCI a notamment signalé la détention illicite d’armes, l’existence des maisons de ventes et consommation de boissons fortement alcoolisées et des drogues par les jeunes et certains éléments de la PNC

Dans la foulée, le président du noyau communal, Alain Mutiki estime que l’insécurité est aussi due au manque de l’éclairage public sur les coins chauds dans la commune, une situation qui facilite l’opération aux malfrats (cas de la route Hôpital Général vers Place de l’indépendance dans le quartier NKAFU).

Celui-ci ajoute à ces causes les retards dans les interventions de la PNC , l’impunité des bandits attrapés.

« La faible  collaboration entre la population et les services de sécurité ainsi les mauvaises conditions de vie des éléments de la PNC : salaire dérisoire, pas des avantages sociaux de base, les postes de la PNC Kadutu en délabrement très avancés peuvent aussi contribuer au cas d’insécurité Â» signale Alain M

Ce dernier invite des autorités équiper davantage la police, de disponibiliser un numéro vert aux habitants pour alerter sur tout cas d’insécurité, de donner aux emplois aux jeunes et de renforcer la collaboration entre des éléments de l’ordre et des habitants.