BUKAVU/ Kadutu : : Quatre garçons violent une fille de 17 ans après l’avoir suffisamment droguée

Frappée, droguée suffisamment puis violée, la victime vers 16h, orpheline,   quittait sa maison en direction du marché pour récupérer la nourriture auprès de sa grand-mère, quand elle a été bloquée par ses quatre bourreaux.  La victime est en cinquième année des humanités dans une école de la ville, a été acheminée à l’hôpital de Panzi pour des soins appropriés.  Deux de ces quatre bourreaux attrapés jusque-là sont détenus au niveau du cachot de la commune de Kadutu.

Les violeurs au nombre de quatre sont des jeunes garçons du quartier Mosala dans la commune de Kadutu ; âgés entre 19  et 25 ans. Ces derniers ont commis leur forfait sur avenue Buholo 4 Centre à côté du rond point Marcellin Cishambo.

La victime suffisamment droguée, frappée puis violée ; celle-ci se dirigeait au marché pour récupérer la nourriture auprès de sa grand-mère vendeuse des braises et d’autres divers.

Des organisations de la société civile condamnent cette situation des violations des droits humains, qui déshonore la femme et freine son épanouissement.

Le président communal de Kadutu de la société civile, Guillaume Cikuru déplore ce viol. Celui-ci fait savoir que la police, des jeunes et acteurs de la société civile continuent la recherche pour mettre la main sur les deux autres bourreaux qui sont en fouite.

« Nous fustigeons ce comportement incivique de certains jeunes, ou actuellement beaucoup d’eux passent la journée en train de se droguer et consommer des boissons fortement alcoolisées. Celui-ci invite la justice a sanctionné sévèrement ces bourreaux Â» confie Guillaume Cikuru

De son côté Irène Mandoki, membre du Noyau club d’écoute d’AFEM dans la commune de Kadutu et qui a accompagné la victime à l’hôpital fait savoir que celle-ci est en train d’être soignée et suivre des mesures de désintoxication.

Le président de la Nouvelle Dynamique de la Société civile, NDSCI, Alain Mutiki condamne aussi cette situation et invite la population à dénoncer tout cas des viols et violences sexuelles.

L’Association des femmes des médias, AFEM, condamne ce viol qui vient encore une fois choquée la société congolaise.

Celle-ci appelle des autorités tant politiques, judiciaires que policières à combattre les viols et violences sexuelles, la vente des boissons fortement alcoolisées qui accentuent le banditisme des jeunes ; la femme étant la première victime de cette insécurité.