Bukavu : La fondation Panzi plaide pour la reprise des procès sur le viol et violences sexuelles malgré l’Etat d’urgence
La fondation Panzi à travers sa clinique juridique plaide pour la reprise des audiences au sein des instances judiciaires afin que les auteurs des viols et violences sexuelles soient punis malgré la situation de l’Etat d’urgence due à la pandémie de coronavirus.
Cet appel a été lancé lors de la réunion de la prise en charge des dossiers de violences sexuelles organisée par la fondation Panzi le vendredi 26 Juin 2020.
La coordonatrice de la clinique juridique de la dite fondation, Maitre Aline Bahati indique que un certain nombre des mesures ont été arrêtées par différentes autorités allant dans le sens de restreindre certaines libertés. Celle-ci fait savoir que, les audiences ont été suspendues, mais les bourreaux continuent à perpétrer les actes de viols et violences sexuelles.
Celle-ci pense qu’il est nécessaire que les auteurs de viols soient poursuivis et sanctionnés par ces actes pour que l’accès à la justice aux victimes continue à être garanti malgré l’existence de la Covid-19.
Elle fait savoir que cette période de confinement est à la base de la monté exponentielle des cas des violences au sein des ménages du Sud-Kivu.
Faisant partis des panelistes, le premier président de la cours militaire de garnison de Bukavu, le colonel, Innocent MAYEMBE, renseigne que sa cours a reçue des injonctions de la hiérarchie pour la reprise des activités judiciaires avec la reprogrammation des audiences dans toutes les matières et cela dans le respect des gestes barrières, afin que les auteurs des violences sexuelles répondent de leurs actes devant la loi.
Cette activité a connu la participation des membres de la cours militaire, le substitut du procureur de la république, les membres des organisations de la société civile qui œuvrant dans la promotion des droits de l’homme.
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