Bukavu : La NDSCI craint des probables cas des viols et violences sexuelles à l’encontre des femmes suite au manque d’eau potable

La Nouvelle Dynamique de la Société Civile, NDSCI déplore le manque d’eau potable dans plusieurs quartiers dans les trois communes de la ville de Bukavu. Cette structure citoyenne estime que cette situation présente beaucoup de danger sur la santé des habitants. Dans la foulée, elle renseigne que dans certains quartiers, un bidon d’eau qui se vendait à 200 Francs congolais, FC, se vend aujourd’hui jusqu’à 1000 FC. Cette organisation craint que les femmes et filles à la recherche de cette denrée dans des quartiers éloignés ne soient pas victimes des viols et violences sexuelles. Ainsi, elle demande à la REGIDESO d’améliorer la distribution d’eau potable dans toute la ville.

Cette structure citoyenne de défense de Droits de l’homme renseigne que c’est depuis plusieurs jours que l’eau de la RESIDESO ne coule presque pas dans des robinets de certains quartiers de la ville de Bukavu à savoir les quartiers  Ciriri et Mulwa plus particulièrement au marché Lwakabirhi en commune de Bagira ;  le quartier Cikera et Mulambula  et Cikonyi dans la même commune ;  le quartier Nguba en commune d’ Ibanda et plusieurs autres coins de la commune de Kadutu.

La NDSCI Sud-Kivu renseigne que pour le quartier Nguba , un bidon d’eau se vend de 700 à 1000fc. Dans le quartier Cikera , Mulambula, Cikonyi et Ciriri un bidon qui se vendait à 50fc se vend aujourd’hui à 200 fc.

Pour le marché Lwakabirhi à Ciriri l’abatoir ne fonctionne pas, les vendeurs sont  en difficulté, car lorsque qu’ils égorgent des vaches ils manquent de l’eau potable, chose qui fait que les activités commerciales soient perturbées dans ce marché.

De même, dans le quartier Mulambula , Cikera  et Cikonyi l’eau ne coule presque pas dans des robinets, il faut se réveiller à 0 heures pour puiser et pendant la journée, la population coure le risque d’aller puiser de l’eau dans le lac Kivu à Ibanda comme à Bagira.

La NDSCI craint que cette situation ne s’aggrave surtout en cette période  où la saison sèche s’annonce, une situation qui peut être à la base de plusieurs maladies d’origine hydrique (choléra, fièvre typhoïde, Corona …) et qui peut causer de cas de noyade d’enfants à la recherche d’eau au niveau du lac Kivu et d’autres cas d’accidents.

La NDSCI demande à la REGIDESO d’améliorer la qualité de son travail pour desservir la population de la ville de Bukavu en eau potable, car dit-on l’eau c’est la vie et plaide pour la construction des bornes Fontaines publiques à Cikera , Mulambula , Ciriri  Mulwa et Nguba pour permettre à toute la population d’avoir accès à l’eau potable de la Regideso .

Wilfried Habamungu porte-parole Provincial adjoint Ndsci- Sud- Kivu