Bukavu la poubelle ou Bukavu la belle, à qui la faute ? Nicole Menemene de Plastycor explique
Bukavu, cette ville  jadis appelée « la belle » fait face à une accumulation des déchets fustige Nicole Menemene responsable de l’entreprise Plastycor en RDC. Un mécontentement exprimé depuis 2012, pour cette activiste écologique, Bukavu pourra revêtir son qualificatif d’en temps, lorsque chacun se retiendra de jeter les saletés dans les lieux non indiqués.                                                   Selon elle, la part revient, et au gouvernement, et à la population, quand il s’agit des questions de la protection de l’environnement, et spécifiquement la bonne gestion des déchets, cas de la ville de Bukavu.
Pour cette activiste écologique et entrepreneure, la qualificative « poubelle » est autant une responsabilité de tout le monde, comme ça serait « belle ».
« Bukavu est sale parce que, consciemment ou inconsciemment, par habitude ou par « copiologie », plus d’un se permettent de lancer des détritus et autres saletés dans tous les coins des rues et quartiers. Bukavu pourra revêtir son qualificatif d’en temps, toute chose restant égale par ailleurs, lorsque chacun se retiendra de jeter les saletés dans les lieux non indiqués.
» confie Nicole Menemene
Par ailleurs, elle estime qu’autant tout un chacun a la part de responsabilité dans la situation actuelle, autant nul n’est exclu pour prendre, pour sa part, la bonne initiative pour changer positivement la situation.
Dans la foulée, elle estime qu’attendre que le gouvernement réalise davantage sa part du marché tout seul prendra peut-être beaucoup de temps, d’où selon elle, les communautés devraient voir, comment restaurer cette « beauté ».
Elle se réjouit de voir déjà que certaines organisations privées passer devant certaines maisons pour prendre les déchets ménagers, ce geste est un appel lancé à tous à pouvoir accompagner et étendre ces genres de vision.
« La question reste des sourds s’il y en a encore des ménages sans coins réservés aux différentes saletés. Et si on arrive à tenir comme il se doit nos ménages, pourquoi ne pas rependre cette manière de faire partout sur notre passage ? Une fois en dehors de nos résidences respectives et, en manque des poubelles publiques, ne devrons-nous pas trouver un autre moyen de nous débarrasser de nos saletés, aussi négligeables soient-elles, un moyen qui soit digne, accessible à tous et non destructif ? » s’interroge Nicole Menemene
Et de continuer à s’interroger depuis 2012 sur cette question : « Si au lieu de nous débarrasser de ces déchets en les mettant dans les poubelles de nos ménages, nous les laissions tomber partout dans nos parcelles, à quoi ressembleraient-elles, à quels dangers sanitaires serions-nous exposés ? »
Cette activiste écologique pense que le mieux serait de penser dans cet angle une fois en cours de route et ayant la nécessité de nous débarrasser d’un quelconque déchet.
Par exemple, un enfant qui garde son papier dans le sac, un homme qui le glisse dans sa poche, une dame qui le dépose dans son sac à main, tout Bukavu qui suit cet exemple : la ville serait autre que ce qu’elle est aujourd’hui, conseille Nicole Menemene
Et de conclure avec ce conseil depuis cette année : « nos poubelles ménagères peuvent accueillir toute la saleté mais c’est à nous de l’y faire parvenir. Si tel est le cas, nos sacs, nos poches ne serviront des poubelles que pour un temps ; il nous suffira d’arriver à la maison pour que ces dernières cessent d’être des poubelles. Mais Bukavu elle, ne pourra peut-être pas avoir cette chance d’être débarrassée de ces immondices, convaincue Nicole Menemene
Deo CIKURU
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