Bukavu : La Société civile alerte sur une nouvelle forme d’insécurité dans la ville

Posté par  Cikuru Kadjunga   à       2 années ago     976 Views     Laisser vos impressions  

La ville de Bukavu vit actuellement dans une nouvelle forme d’insécurité avec les bandits qui ont adopté des nouvelles stratégies lors de leurs opérations.                                                                                                Comme des magiciens, certains malfaiteurs jettent les Å“ufs sur le para brise des véhicules ciblés, une fois le chauffeur en déséquilibre, ils profitent pour commettre leur forfait.

Plusieurs cas ont été rapportés à Bukavu où certains chauffeurs précisent qu’ils ont été victime de ces agissements de la part des bandits.

Face à cette situation, la société civile demande à la population de rester vigilante et alerter les services de sécurité lorsqu’un cas du genre est rapporté dans la communauté.

Aujourd’hui, d’autres bandits se font passer pour des chauffeurs, utilisent des clefs passe  partout et par la suite, ils partent avec le véhicule ou emportent les biens se trouvant à l’intérieur.

Il s’agit essentiellement des téléphones et ordinateurs portables, de l’argent et des biens laissés dans le véhicule par le propriétaire précise Gaston Lubaka, rapporteur du bureau Urbain de la société civile forces vives.

Gaston Lubaka indique qu’il serait important que chacun de sa manière s’implique dans la lutte contre cette nouvelle forme d’insécurité à Bukavu, police, population, organisations de la société civile de travailler en étroite collaboration.

« â€¦Nous invitons toutes les couches de la population et autorités de travailler ensemble pour lutter contre cette nouvelle forme d’insécurité. Il y a de plus en plus des victimes, d’où la nécessité d’unir nos efforts pour combattre ces inciviques,… Â» confie Gaston Lubaka

Des enfants de la rue qui s’associent aux malfaiteurs sont source de cette situation indiquent plusieurs sources qui soulignent que devant les salles de fête nombreuses personnes sont victimes de cette pratique.

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