Bukavu : L’accès et la poursuite des études universitaires par la fille restent encore insignifiants
Le nombre des filles inscrites dans les universités et instituts supérieurs reste inférieur par rapport à celui des garçons dans la ville de Bukavu. Une observation faite par Mama radio, deux semaines après le début de l’année académique 2017-2018.
C’est le cas de l’institut supérieur pédagogique, ISP, où le pourcentage des garçons est élevé par rapport à celui des filles. Au cours de l’année académique 2016-2017, sur deux mille quatre cent nonante sept étudiants, seul mille cent vingt-trois filles sont régulières et cela dépend d’une faculté à une autre.
Dans cet institut supérieur, Il existe des facultés où l’on retrouve seulement des garçons .C ‘est le cas de la faculté de physique et technologie où au cours de l’année académique 2015-2016, aucune fille n’était inscrite dans ces facultés sur les quarante-trois étudiants renseignent nos sources proches du secrétariat général de l’ISP Bukavu.
Cette situation est semblable à l’université évangélique en Afrique, UEA, où dans la faculté de médecine et agronomie,  on y trouve un nombre insignifiant d’étudiantes. En agronomie par exemple, seul cinquante filles ont été inscrites sur cent trente-six étudiants.
Cependant cette situation n’est pas la même dans toutes les institutions supérieures et universitaires. C’est le cas de l’université libre de grand lac, ULGL, où les filles sont plus nombreuses que les garçons.
Interrogé à ce sujet, le recteur de l’université évangélique en Afrique UEA, Gustave Mushagalusa, signale qu’il y a des avancées significatives dans l’accès des filles à l’université contrairement aux années passées où la société pensait que les études universitaires étaient seulement faites pour les garçons.
Plusieurs observateurs s’interrogent encore sur les raisons de cette situation pourtant, des organisations sont impliquées depuis plusieurs années pour amener les jeunes filles à braver la peur et à fréquenter n’importe quelle faculté.
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