Bukavu : Ladies and future encourage les filles à s’approprier la résolution 2250 sur la jeunesse

L’association Ladies and Future encourage les filles à s’approprier la résolution 2250 des Nations unies sur la participation des jeunes. Une exhortation donnée au cours de l’atelier d’échange, en marge de la journée internationale de la fille célébrée chaque le 11 octobre de chaque année.                  Une activité qui rentre dans le cadre du projet : «  Inclusion des Femmes dans la Nouvelle Sécurité (WINS) » appuyé par Search For Common Ground, SFCG avec l’accompagnement de l’Association des Femmes des Médias, AFEM.

Au cours de cette rencontre, La coordonnatrice de cette structure, Dorcas SHABANI, a commencé par signaler que la résolution 2250 elle est la première décision du Conseil de Sécurité des Nations unies qui reconnait le rôle important des jeunes dans le maintien de la paix et la promotion de la paix et de la sécurité internationale, adoptée   le 09 décembre 2015.

Par ailleurs, elle fait savoir que cet instrument juridique  exhorte les Etats membres à envisager la mise en place de mécanismes capables de permettre aux jeunes de participer concrètement aux processus de paix et à la résolution des conflits.

Dans son intervention sur cette résolution, maître Arjoule KARHINDA revenant sur le contexte et la justification de cette résolution, fait savoir que cet instrument se veut de mobiliser les jeunes artisans de la paix par la promotion de la paix et la lutte contre l’extrémisme violent, mais aussi d’apporter un appui significatif aux initiatives de consolidation de la paix et de prévention des conflits dirigés par des jeunes, indique-t-il.

Par ailleurs, il fait savoir que cette résolution a cinq piliers : la participation, la protection, la prévention, le partenariat ainsi que le désengagement et la réintégration.

Et s’agissant de la participation, il indique que ce pilier demande d’associer les jeunes et tenir compte de leurs points de vue dans les processus de prise de décision, de négociation aux accords de paix, en passant par la prévention des violences.

Et d’ajouter que la protection comme pilier se veut de garantir la protection de la vie et des droits fondamentaux des jeunes civils, et mener des enquêtes et exercer des poursuites contre les personnes qui perpètrent des crimes à leur endroit, donnant l’exemple des violences basées sur le genre contre les filles.

Et le troisième pilier sur la prévention sous attend le soutien des jeunes dans la prévention des violences et la promotion d’une culture de tolérance et du dialogue interculturel, et que le quatrième le partenariat se réfère du fait d’associer les jeunes à l’élaboration des stratégies de consolidation de la paix par les acteurs locaux et les organes des nations unies pendant et après un conflit.

Enfin, il précise que le cinquième pilier sur le désengagement et la réintégration précise qu’il faut investir dans les jeunes touchés par les conflits en créant des emplois, en adoptant des politiques d’emplois inclusives et en veillant de promouvoir une culture de la paix à travers l’éducation.

Signalons que cette année la journée internationale de la fille est célébrée sous le thème : « La vision des filles pour l’avenir ».

Deo CIKURU