BUKAVU : Les défenseurs des droits humains apprennent les bonnes manières de conduire les débats démocratiques et redevabilité sociale à travers une formation organisée par AFEM
L’Association des Femmes de Médias AFEM a organisé vendredi 15 novembre un atelier de formation au profit des défenseurs des droits humains sur les débats démocratiques et la redevabilité sociale à NARD Hôtel en commune d’Ibanda.
Dans le cadre de son projet « une presse libre professionnelle, inclusive et plurielle pour l’accès de différentes couches sociales à l’information fiable au Nord Kivu et au Sud Kivu. »
Un projet exécuté par l’Association des Femmes des Médias AFEM avec l’appui de l’Ambassade de la République d’Allemagne à Kinshasa.
Au moins 25 représentants des organisations des défenseurs des droits humains ont pris l’engagement de respecter les lois régissant la liberté de l’opinion lors des débats et activité de redevabilité sociale.
Ces organisations s’engagent en plus de lutter contre la monarchie, les désordres et autres dérapages pouvant subvenir lors des discussions qui touchent la communauté.
Pour maitre Blaise Bayubasire, avocat au barreau de Bukavu et paneliste du jour un bon défenseur des droits humains doit avoir un esprit de compréhension et de collaboration. C’est pourquoi dans chaque débat, il est nécessaire de prôner l’égalité, la méritocratie et la maitrise de soi.
Il ajoute que dans chaque débat qui concerne les gouvernants et les gouvernés, l’analyse doit être objective, la liberté d’opinion permet de communiquer sans faille tout en sachant qu’il existe des limites qui appellent au respect des droits et de liberté d’autres personnes surtout dans les débats qui intéressent la gestion de la chose publique.
« …Nous avons le devoir de rappeler aux participants qu’un DDH n’a aucun droit de bafouer les lois de son pays, mais il doit les faire respecter… » renchérit Me Blaise Bayubasire avocat au barreau de Bukavu.
Les participants à ces assises disent être satisfaits de cette formation qui apporte un plus à leurs connaissances, tout en remerciant AFEM pour l’organisation de cet atelier.
Ils s’engagent à partager les acquis de cette formation dans les différentes organisations de défense des droits humains.
Pour sa part, Ciruza Batange Yvette, vice-présidente de la Nouvelle Dynamique de la Société Civile au bureau urbain et l’une des participants indique qu’un DDH doit faire une communication responsable, entre autres dire la vérité dans des mots potables sans injurier ni calomnier.
« …. Nous sommes des principaux éducateurs, c’est pourquoi nous devons éviter le comportement contraire aux mœurs et aux lois du pays, en cherchant des informations fiables avant toute action pour éviter de tomber dans les infractions… » Renseigne Yvette Batange vice-présidente urbaine de la NDSCI
Espérance WABATINGA
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