BUKAVU : Les filles appelées à mieux  connaître leurs droits et participer aux  processus de paix

Un appel lancé au cours de l’atelier d’échange des jeunes filles sur la paix et la participation aux processus de développement de la ville de Bukavu Â» organisé par Ladies and future.   Une activité qui rentre dans le cadre du projet : «  Inclusion des Femmes dans la Nouvelle Sécurité (WINS) Â» appuyé par Search For Common Ground, SFCG avec l’accompagnement de l’Association des Femmes des Médias, AFEM.

 Au cours de ces échanges, la coordonnatrice des Ladies and Future, Dorcas SHABANI a commencé par rappelé que c’est depuis 2019 que leur structure existe avec le souci d’accompagner la fille afin de réaliser ses rêves.

Elle fait savoir que la jeune fille fait face à plusieurs défis pour réaliser ses ambitions : la coutume rétrograde, des préjuges, la discrimination, la faible connaissance de ses droits, la faible participation,…

« J’encourage la fille à prendre des risques ; savoir qu’elle a aussi des compétences combien utiles pour son développement et de toute sa communauté. Par ailleurs, la fille doit participer aux processus de construction de la paix afin de défendre ses besoins spécifiques et apporter ses idées pour  la consolidation de la paix voire la cohésion sociale Â» confie Dorcas SHABANI

Pour sa part, Esther BIZURI la présidente du conseil d’administration des Ladies and future estime que la fille a des potentiels combien utiles pour la construction de la paix, à la cohésion sociale ainsi qu’au développement de son milieu.

Et pour sa part, Grâce Maroyi, oratrice, dans sa présentation sur la compréhension des droits de la femme et de la jeune fille signale que la fille a le droit à la participation, à la santé, à la protection ainsi qu’à la santé.

Et de son côté, maître Arjoule KARHINDA indique que le combat pour les droits de la femme doit être global. Et que la jeune fille ne doit pas s’exclure. Qu’avec ses droits, elle est la première bénéficiaire, d’où l’importance de les connaître.

Celui-ci invite les filles à dénoncer tout cas de violation de leurs droits, ainsi en faisant ainsi elle incite d’autres filles victimes à sortir de leur silence.

«  La fille doit prendre conscience qu’elle a des droits et doivent les défendre. C’est difficile de défendre ses droits quand on ne les connait pas. C’est notamment le droit à une éducation de qualité, à la vie, à une libre expression, à la participation,… Â» confie Arjoule KARHINDA

Signalons que cette rencontre réunie vingt huit filles venues de trois communes de la ville de Bukavu, placée sous le thème : « Le rôle des jeunes filles dans la promotion de la paix et la cohésion sociale pour une société plus inclusive et équitable ».

Deo CIKURU