Bukavu: Les hommes et les femmes appelés à utiliser leur pouvoir d’une manière positive
Cet appel intervient après analyse du pouvoir utilisé d’une manière négative. Une situation à la base des violences sexuelles et basées sur le genre dans plusieurs familles en particulier, et la communauté en général. Un constat fait au cours d’une formation organisée par l’Association des Femmes des Médias, AFEM sur l’approche SASA Together, du 17 au 18 octobre 2023.
Une activité qui s’insicrit dans le cadre du projet:  » prévention et lutte contre les violences sexuelles et basées sur le genre, par la mise en oeuvre de l’approche SASA Together à Mwenga Centre et à Bukavu ». Il est mis en oeuvre par AFEM en partenariat avec Kvinna Till Kvinna.
Au cours de ces échanges, des hommes et femmes leaders sont invités à bien utiliser leur pouvoir pour prévenir, lutter contre les violences sexuelles basées sur le genre, les conflits et d’autres incomprehension,…
La formatrice, Sourire MUHIGIRWA indique que la cause profonde de la violence dans la communauté est le déséquilibre de pouvoir dans les relations entre les femmes et les hommes, les filles et les garçons.
 » Il est urgent que les individus et les communautés commencent à travailler à un équilibre des pouvoirs entre les femmes et les hommes » recommande Sourire MUGIRWA
Revenant sur les caractéristiques du pouvoir, elle indique que celui-ci peut être positif ou négatif. Ainsi, elle indique que le pouvoir positif signifie sentir le pouvoir en soi, le pouvoir de s’unir aux autres, le pouvoir de créer le changement.
Cepedant, elle fait savoir que le pouvoir négatif signifie que les riches ont du pouvoir sur les pauvres, les personnes instruites sur les moins instruites, un groupe éthnique sur un autre et, dans la plupart des communautés, les hommes ont du pouvoir sur les femmes.
De leur côté, les participants unanimes fustigent du fait que certaines personnes peuvent et doivent avoir du pouvoir alors que d’autres n’en ont pas.
 » Beaucoup d’hommes craignent de perdre leur pouvoir si les femmes en acquièrent. C’est un raisonnement erroné. Les femmes et les hommes peuvent et doivent être capable d’avoir et d’utiliser leur pouvoir » confie Alain MUTIKI, participant
Signalons que SASA est une approche qui a été développée en 2008 en Ouganda à Kampala, par l’organisation Raising Voice. Il a quatre phase : Start( démarrage), Aweraness ( sensibilisation), Support ( soutien) et Action ( prendre l’action).
Déo CIKURU
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