Bukavu : Les jeunes s’engagent dans la lutte contre la désertification et la sécheresse, après une séance d’échange avec ROJECF

Un engagement prit à l’issue de l’atelier organisé par le Réseau des Organisations des Jeunes Engagés dans le Changement Climatique, Conservation de la Biodiversité, Zones Humides et Forêts ROJECF, le 03 Juin 2024.

Un échange placé sous le thème : « Les défis et opportunités de jeunes dans la restauration des terres pour lutter contre la désertification et la résistance à la sécheresse dans la province du Sud-Kivu Â»

Ainsi, ces jeunes venus de différentes organisations des jeunes dans la province du Sud-Kivu s’engagent ainsi que leurs structures à identifier et cartographier les zones à haut risque dans la province du Sud-Kivu, en utilisant des outils modernes tel que le SIG et la télédétection.

Par ailleurs, ils envisagent établir des mécanismes d’adaptation et de résilience pour faire face aux inondations et éboulements récurrents, incluant des infrastructures vertes, des pratiques agricoles durables et résiliente au climat et des systèmes de gestion des ressources en eau.

Ces personnes éprises pour la protection de l’environnement comptent développer des solutions innovantes pour la restauration des terres et la gestion durable des ressources naturelles, telles que la reforestation avec des espèces indigènes, l’agroforesterie, et la restauration des sols.

En outre, ils prévoient aussi adopter et vulgariser les décisions (arrêtés et lois) des autorités provinciales à la lutte contre la désertification et la sécheresse, en organisant des forums, des dialogue avec les acteurs et en influençant les politiques et les pratiques pour le respect des lois sur l’environnement.

« Nous allons aussi  sensibiliser et éduquer les communautés locales sur les pratiques durables et l’importance de la restauration des terres, par des campagnes de sensibilisation, des programmes d’éducation environnementale dans les écoles et les centres communautaires ainsi que des émissions sur des  radios et des télévisions  (communautaires, privées, nationales et internationale), tenant compte des spécificités linguistique. Â» promettent ces jeunes

Par la suite, ils envisagent créer un système d’alerte précoce et de réponse rapide pour les phénomènes climatiques extrêmes, en collaboration avec les communautés locales, les chercheurs et les autorités compétentes.

Enfin, ils disent être prêts à promouvoir l’utilisation des technologies et des pratiques durables en agriculture et en gestion des ressources naturelles, encourageant l’adoption de techniques telles que le compostage, l’irrigation goutte-à-goutte, et la rotation des cultures selon les cas et les moyens.

Dans la foulée, ils souhaitent établir des partenariats stratégiques avec des organisations locales, nationales et internationales pour renforcer les capacités et mobiliser des ressources pour les projets de restauration des terres.

Les participants.es, des jeunes activistes et militants de l’environnement, les représentants des organisations des jeunes, les journalistes, les experts environnementaux et les membres de la société civile environnementale et Agro-Rurale du Congo au Sud-Kivu ont pris part à ces assises.

Déo CIKURU