Bukavu : Les parents, les éducateurs.trices et filles s’engagent à combattre la sextorsion

Les particpants.es à l’atelier organisé par AFEM s’engagent à combattre la *sextorsion dans leurs milieux. Un engagement prit à l’issue d’une séance de deux jours organisée dans la ville de Bukavu. Ces derniers.ères après échange sur les causes, les conséquences de ce *fléau, ils, elles estiment que ce mal ronge en silence la société Congolaise et freine l’épanouissement de la femme en particulier.
Conscients.es que la *sextorsion reste une forme de *corruption dans laquelle des faveurs sexuelles sont exigées ou offertes en échange de services, d’opportunités ou de traitement préférentiel à travers l’abus des pouvoirs public ou privé, et que la femme reste la première victime,
Les participants.es à l’atelier, à l’instar de Marie Claire CAMINANI, venue des confessions religieuses s’engage à sensibiliser sa base ecclésiastique au niveau de sa paroisse afin de combattre la corruption.
Elle promet de commencer par sensibiliser les mamans de sa paroisse, car la *femme est la première victime de cette sextorsion, qui est une forme des violences moins connue par les communautés.
Pour sa part, François MUKEBA s’engage à sensibiliser les étudiants.es avant de dispenser ses cours sur les conséquences de la sextorsion et leur rôle dans la lutte. Pour lui, certains sont souvent *victimes des côtes sexuellement transmissibles, dit-il.
Celui-ci promet aussi de sensibiliser ses confrères du cabinet pour contribuer à lutter contre la sextorsion, car la sextorsion est une *infraction, mais qui semble être moins connue par beaucoup de personnes.
Et de son côté, Wivine FAIDA, préfet des études et mère, s’engage d’abord à sensibiliser sa famille sur la sextorsion. Bien plus, elle promet aussi de sensibiliser les enseignants dans son école sur la prévention et la lutte contre les violences sexuelles et celles basées sur le genre.
Même objectif que se fixe Nicolas LUBALA, directeur d’une école, qui va sensibiliser son personnel sur les *conséquences de la sextorsion et comment lutter contre ce fléau. Il promet de prendre des *mesures disciplinaires contre tout enseignant qui pourrait être auteur de ce mal.
Julienne MULUME, jeune fille, équerrée par ce fléau, promet de parler de ce mal à sa famille notamment ses frères et sœurs, ses nièces afin de réfléchir sur comment se protéger.

Et pour sa part, Sifa CISHESA, parent, promet de sensibiliser ses enfants sur les causes et les conséquences de la sextorsion, et comment combattre ce fléau qui *humilie l’être humain.
Enfin, Philippe NTALE, étudiant, promet de sensibiliser ses camarades sur la sextorsion et ses manifestations. Par ailleurs, il s’engage à informer et accompagner les victimes à propos de la procédure à appliquer pour dénoncer les *actes de sextorsion.
Signalons que cet atelier rentre dans le cadre du projet de : « Prévention et la lutte contre les Violences basées sur le genre à Mwenga et à Bukavu par la consolidation des acquis de l’Approche SASA Together et la mise en œuvre des actions de la sextorsion. » appuyé par Kvinna Till Kvinna.
Deo CIKURU
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