Bukavu : Les participants à l’atelier d’AFEM sur les VSBG dénoncent les violences dans leurs communautés
Dans les travaux en carrefour, des membres des noyaux club d’écoute, des survivantes, des leaders communautaires ont identifié et dénoncé des cas des violences sexuelles et celles basées sur le genre dans leurs communautés. Par ailleurs, ces derniers à l’unanimité ont invité les habitants à dénoncer les cas de ces violences et d’éviter des arrangements à l’amiable, qui ne permettent pas de combattre ces violations des droits humains. Cette activité s’inscrit dans le cadre du projet sur les violences sexuelles et celles basées sur le genre, VSBG, réalisé par AFEM et Fondation Pélagie Muhigirwa, FPM avec le soutien financier d’ALBOAN.
Avant de passer à l’étape des travaux en carrefour, la formatrice du jour, Nelly Adidja, a tenu à définir les deux concepts clés, qui ont constitué la matière de la première journée : violences sexuelles et violences basées sur le genre, la formatrice du jour, Nelly Aadidja.
S’agissant de la violence sexuelle celle-ci l’a défini comme étant tout acte sexuel ou tentative d’obtenir un acte sexuel par la violence ou la coercition, les actes de trafic d’une personne ou les actes dirigés contre la sexualité d’une personne, quelle que soit la relation avec la victime.
Et pour ce qu’est de la violence fondée sur le genre désigne tout type d’acte préjudiciable perpétré contre une personne ou un groupe de personnes en raison de leur sexe, de leur genre, de leur orientation sexuelle et/ou de leur identité de genre, réels ou perçus.
Après ces éclaircissements des concepts, des participants à l’atelier ont identifié différents cas dans leurs milieux sur les cas des violences sexuelles et celles basées sur le genre.
Parmi des cas des violences sexuelles, ces derniers ont cité notamment : le viol, les agressions sexuelles, le proxénétisme, cyberviolence sexuelle, la prostitution juvénile, les attouchements sexuels,
Parlant des violences sexuelles basées sur le genre dans les communautés, les participants ont donné : la discrimination des filles à l’éducation scolaire, la féminisation des travaux ménagers, l’imposition d’un marié de coucher avec son épouse malgré la santé fragile de cette dernière, le non accès à l’héritage par des femmes et filles, la discrimination et l’exclusion des femmes à la prise de décision dans leurs foyers, …
Cette activité s’inscrit dans le cadre du projet portant « Amélioration de la résilience des filles et femmes victimes et survivantes des violences sexuelles et basées sur le genre à travers l’autonomisation économique et l’information de qualité »mis en Å“uvre par AFEM et FPM, avec l’appui financier de Alboan Fonds de Mieza ».
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