Bukavu: les taches ménagères disproportionnellement partagées entre filles et garçons
Dans la ville de Bukavu, les tâches ménagères sont confiées aux  filles dans plusieurs familles de la ville de Bukavu.
Celles-ci se réveillent très tôt le matin pour puiser de l’eau,  font la vaisselle, rendent propre la maison et préparent leurs petits frères et petites sÅ“urs pour aller au cours.
Nous avons rencontré une petite fille,  âge d’environ 11 ans, bidon en main et en troupe avec trois co-équipières se rendent à la source de Funu à la quête de l’eau.
 » Je me réveille à 4h du matin. D’abord, je vais à Funu pour puiser de l’eau au retour toutes les autres tâches de la maison m’attendent », témoigne Nsimire Nabatembo.
Ce cas n’est pas le seul , d’autres filles que nous avons rencontrées traversent la même la situation.
A cette source d’eau de Funu où nous nous sommes rendus, les enfants de la rue y font la loi. Ils sont les maîtres de tous ceux qui vont à l’encontre de leurs ordres.
Nombreux  habitants ont déjà étaient victimes de tortures, bagarres et vol orchestrés par ces bandits.
Pendant que les filles s’adonnent aux travaux ménagers, les garçons dans la famille, s’occupent aux jeux de football et d’autres se bornent à la révision de leurs notes.
Cette disparité dans le partage des tâches ménagères impacte sur l’apprentissage des filles qui ne parviennent pas pour la plus part de fois, à faire de bons résultats.
 »Je suis maintenant en troisième année des humanités pédagogiques. Je n’ai pas réussi avec des résultats satisfaisants en deuxième année, cycle d’orientation. J’ai réussi avec 58 pourcent. Je m’en suis contentée, mais, mes parents n’étaient fiers de moi. Quoi faire? Je n’ai pas le temps d’étudier, mais mes frères avec qui j’étudie font toujours de bons points. L’un d’eux était  deuxième de sa classe avec 81 pourcent ». Regrette une demoiselle, 13 ans environs.
Cette thématique intéresse les organisations de défense des femmes. C’est le cas du caucus des femmes congolaises pour la paix. Sa secrétaire exécutive, Madame Solange Lwashiga regrette cette façon d’agir des parents  dans plusieurs familles de la province du Sud-Kivu et qui viol les droits de la jeune fille.  »Nous avons toujours découragé cette procédure en famille, nous organisons souvent des séances de sensibilisations diffusées sur les médias pour appeler les parents à leur responsabilité dans le partage équitables des travaux entre fille et garçons », renchérit Solange.
Cette situation inquiète plus d’un observateur et mérite d’être remédié car tous les enfants ont les mêmes droits.
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