Bukavu : L’impraticabilité des routes secondaires à la base des embouteillages

Bukavu est actuellement saturée par des véhicules et taxis-motos qui roulent sur des principales artères de la ville. Les routes secondaires qui devraient servir de déviation restent en délabrement très avancé sous le regard impuissant des autorités urbaines. Pour beaucoup de conducteurs, cette situation est à la base des embouteillagesdes véhicules sur la voirie urbaine.

Circuler à Bukavu en des heures des pointes : 7h30, 12h et 17h devient actuellement un véritable parcours du combattant aussi bien pour les conducteurs des véhicules, motos que pour les piétons. Sur presque toutes les artères principales, véhicules, taxis motos et piétons se disputent la chaussée qui se trouve également en mauvais état dans toutes les communes de la ville.

Les quelques routes secondaires qui devaient servir de déviation afin de désengorger les routes principales sont non seulement rétrécies par des constructions anarchiques, mais aussi restent en délabrement avancé.

C’est le cas notamment desroutes secondaires sur avenue Saio qui relient l’axe feu rouge à Nyawera, passant également sur avenue Nyofu, avenue du gouverneur et avec des accès sur la route principale au niveau du Collège Alfajiri, ainsi que la route reliant Nyawera au quartier latin en passant par le terrain de Mukukwe.

La situation est également pareille de la route secondaire de déviation reliant brasserie à Bagira en passant par le quartier Cikonyi est complètement impraticable.

Une situation de plus en plus critiquée par certains observateurs. C’est le cas de Paulin Mulume, militant du mouvement citoyen « Il est temps Â» et membre du collectif Amka Congo qui dénonce le non entretien de ces routes d’intérêt capital pour la circulation routière en ville.

Paulin Mulume précise que parcourir un kilomètre de route devient aussi un casse-tête même en dehors des heures de pointe, surtout avec l’exécution des travaux de réhabilitation de certains tronçons de la voirie urbaine en cours à Bukavu. Les mouvements citoyens invitent cependant les autorités compétentes à entretenir les routes secondaires afin de pallier ce problème.