BUKAVU : « Ma conscience n’est pas à vendre » s’engagent les participants à la séance d’éduction électorale du centre Olame

Au total 30 participants parmi eux les femmes politiques et les électrices et les cadres de base de la commune de Kadtutu s’engagent à voter utile et  soutenir les candidatures des femmes au Sud-Kivu, ne pas échanger leurs voix contre les matériels ou l’argent.

C’était à l’issu de la séance de réflexion organisée par le Centre Olame  sur la participation des femmes au processus électoral, tenu le mardi 04 juillet 2023 en comme de Kadutu dans la ville de Bukavu, chef-lieu de la province du Sud Kivu en RDC.

Il s’agit d’une éducation électorale pour améliorer la participation des femmes au processus électoral en cours et le soutien en faveur de femmes candidates afin d’accroître la représentation des femmes dans les sphères politiques et des instances décisionnelles à différents niveaux ; précise MEMA MAPENZI Thérèse directrice du Centre Olame.

« Nous sommes en collaboration avec la MONUSCO et la division du genre pour une grande mobilisation des femmes d’influence, les cadres de base et les leaders religieuses femmes pour la participation des femmes au processus électoral et la participation des femmes au processus de la paix et sécurité Â». souligne Mema Thérèse    

L’une des intervenantes,  Julienne BASEKE coordonnatrice de l’association des femmes des medias AFEM est revenue sur les enjeux des élections de 2023 en RDC. Pour elle, c’est notamment l’accès des femmes aux postes de responsabilité avec comme conséquence l’amélioration des conditions de vies des femmes dans différents domaines, une justice sociale pour les institutions équitables, la transformation des stéréotypes selon les quels seuls les hommes peuvent diriger, et bien d’autres.

Ma conscience n’est pas à vendre ; les participants se sont engagés à ne pas céder aux mensonges des candidats, écouter les femmes candidates et les soutenir pour corriger les erreurs du passé.

« Je suis vraiment édifiée, les années passées, on ne savait même pas qui mérite d’être voté, c’est nous qui donnons le pouvoir je le sais déjà et donc on peut donner le pouvoir là aux femmes. Cette année, je dois être vigilante. Ma voix est utile, elle n’est pas à vendre, ma conscience n’est pas à vendre » Souligne Mapendo Immaculée avec un ton décisionnel, une responsable des femmes de la paroisse de Buholo aui a pris part à l’activité.

Après la commune de Kadutu, la même séance de réflexion s’est déroulée à Ibanda et Bagira dans la ville de Bukavu pour la même fin.

Cette activité connait le soutien financier de la section genre de la MONUSCO.     

Alice W’IRAGI