Bukavu : Médecins du Monde et les Mouvement des Survivant.e.s des viols et violences sexuelles en RDC envisagent des communes sans viols
20 cas des viols et violences sexuelles ont été enregistrés dans la ville de Bukavu entre mars et mai 2019 dans les trois communes de la ville de Bukavu,  plus précisément au quartier Nkafu à Kadutu, Cikonyi à Bagira et Panzi dans la commune Ibanda. Ces victimes sont souvent des jeunes filles et femmes qui sont agressées par les bandits, pourtant à la recherche de la survie de leurs ménages et d’autres à  la quête de l’eau potable. Pour combattre ces cas des viols et violences sexuelles Médecins du Monde et le Mouvement des Survivant.e.s des viols et violences sexuelles en RDC exécutent le projet : « Communes sans viols »  dans les trois communes de la ville de Bukavu.
Il y a plus de trois décennies que la république démocratique du Congo connait les cas des viols et violences sexuelles à l’égard des jeunes filles et femmes, une situation qui détruit les tissus familiaux. Ces viols sont souvent collectifs et publics sans tenir compte de l’âge ni du genre de victimes.
Ce tableau sombre a poussé à l’organisation Médecins du Monde et le Mouvement des Survivant.e.s des viols et violences sexuelles en RDC réalisent des activités de sensibilisation, de formation et d’échange dans la ville de Bukavu afin de mettre sur pied un circuit de protection et prévention des violences sexuelles en établissant un système de signale et dénonciation des acteurs des violences sexuelles dans chaque quartier.
Trois quartiers ont été pointés du doigt parmi les endroits où les cas sont souvent répertoriés. C’est par exemple à Cikonyi en commune de Bagira où l’on enregistre des points chauds des agressions sexuelles suite au nombre réduit des éléments de la police. A cela s’ajoute le quartier Panzi où les jeunes filles et femmes sont victimes suite à la pénurie d’eau qui oblige certaines d’aller à la recherche de cette denrée rare à la rivière Ruzizi avec tous les risques possibles.
Le quartier Nkafu en commune de Kadutu n’est pas épargné par cette situation, avec un taux criant des cas d’exploitation sexuelles des mineurs dans les maisons de tolérance du marché communément appelés Bondeko. La coordonatrice provinciale du mouvement des survivant.e.s des viols et violences sexuelles au Sud-kivu, Aline Kanege Mwamini, précise que ces trois quartiers ont été considérés comme échantillon avant d’élargir ce projet dans le vingt quartier que compte la ville de Bukavu.
Dans la suite de ses activités dans le cadre du projet : « Communes sans viols », ces deux organisations vient d’organiser une rencontre pour créer une coalition du Maire et des Bourgmestre de Bukavu contre l’impunité des actes de violence sexuelle. Ces dernières signalent que cette coalition vise l’extension du modèle des « communautés protectrices » dans tous les quartiers de la ville de Bukavu et a pour vocation de s’étendre à d’autres villes de la province du Sud Kivu et de la région.
« Communes sans viol » est réalisé grâce à un financement de la Coopération Suisse depuis Décembre 2018, le projet est mis en œuvre, en tant que pilote.
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