Bukavu: Plus de cinq cas des violences en milieu professionnel dénoncés par l’UNTC

Plusieurs cas de violences commises sur les femmes en milieu professionnel sont rapportés à Bukavu commis en majorité par leurs chefs. Des femmes et jeunes filles sont soumises à certains traitements qui vont en l’encontre de leur dignité. Les statistiques rapportées par l’union nationale des travailleurs du Congo, UNTC, font état de 7 cas dénoncés à Bukavu depuis le début de cette année 2019.

Des milliers des femmes subissent l’une des formes de violences dans leurs milieux professionnels et nombreuses parmi elles, hésitent à porter plainte pour différentes raisons. Ces femmes sont souvent traumatisées et harcelées par leurs chefs ou encore leurs collègues.

Certains chefs d’entreprises pour satisfaire leurs besoins sexuels, préfèrent user de leurs statuts pour abuser leurs travailleuses. D’autres proposent aux femmes une certaine promotion pour atteindre leurs objectifs.

Ces genres de pratique sont enregistrés dans plusieurs services tels que les organisations non gouvernementales locales, nationales et internationales. Dans des services étatiques et autres entreprises en province du Sud Kivu.

Les commanditaires de ces actes profitent de la naïveté des femmes et filles et la faible maîtrise des lois nationales pour abuser d’elles. Pourtant cette pratique est prohibée par la constitution de la République démocratique du Congo.

Les mêmes instruments juridiques prévoient des sanctions envers toutes personnes qui commettent les violences en milieu professionnel  peu importe son statut.

Proposition des solutions des organisations pour lutter contre les violences en milieu professionnel

Les femmes qui travaillent doivent dénoncer les violences dont elles sont victimes en milieux professionnels pour  bannir ces actes.

Appel  lancé par Mireille N’simire, défenseur de droits de l’homme et membre de l’organisation initiative congolaise pour la justice et la paix ICJP en sigle.

Pour  elle, les femmes doivent connaitre leurs droits en se référant à l’article 2 du code du travail congolais qui stipule que tout le monde a droit au travail et au même traitement en milieu professionnel.

Mireille N’simire appelle les associations féminines  et autres parties prenantes à accompagner en  justice  les femmes victimes des violences  en milieux professionnels.

Implication de l’Etat dans la lutte contre les violences en milieu professionnel

Le président de l’intersyndical des travailleurs, Padyry Kyalumba Lugano indique que les victimes de cette situation peuvent dénoncer à la justice afin que leurs bourreaux répondent de leurs actes.

Padyry Kyalumba Lugano demande également à tous les services de l’Etat et autres organisations engagés dans la lutte contre les violences faites aux femmes de se saisir de cette question pour épargner la communauté du pire.

De son côté, le ministre du genre, famille et enfant, Docteur Vincent Cibanvunya   indique que son ministère ensemble avec d’autres organisations sensibilisent les femmes à dénoncer les violences dont elles sont victimes en leur lieu de service.

Vincent Cibanvunya met en garde les chefs d’entreprises et responsables d’organisations qui adoptent ce comportement sans quoi ils sont passibles à des sanctions.