Bukavu : Quitter la place de l’indépendance jusqu’à Camp TV est un parcours des combattants
Les usagers de la route nationale numéro deux, sur le tronçon routier place de l’indépendance-Karhale-Ciriri déplorent la lenteur qui s’observe dans l’exécution des travaux de réhabilitation de ce tronçon routier.
Ces usagers l’ont exprimé, lors d’une descente effectuée par un reporter de votre radio, à l’endroit communément appelé « Yesu yesu » situé au quartier Nkafu en commune de Kadutu à Bukavu.
Ces usagers regrettent de constater que depuis plus d’une année, les travaux de réhabilitation ont débuté sur ce tronçon, et tout semble toujours marcher à pas de tortue.
Ce qui fait que pour quitter place de l’indépendance jusqu’à Karhale, les piétons comme les véhiculent sont soumis à un calvaire sans nom, ce qui est considéré comme un parcours des combattants.
Les élèves et étudiants qui fréquentent cette route ont du mal à arriver à l’école ou à la faculté à temps, suite aux conditions difficiles auxquelles, ils sont soumis sur cet axe routier.
Même situation pour les agents qui travaillent dans les structures situées sur la colline inspirée de Karhale et les commerçants qui empruntent cette route pour se rendre dans leurs activités quotidiennes.
La situation devient de plus en plus grave, compliquée et complexe lorsqu’il pleut. Ici, certains jeunes du milieu transportent les passagers au dos, moyennant une somme d’argent.
D’après une vidéo visible sur les réseaux sociaux, pour traverser l’endroit communément appelé « Yesu Yesu » certains passagers se sont fait transportés par des machines comme le Poquelin, on dirait que le sud Kivu se retrouve à la période de l’antiquité.
Quant aux véhicules, ceux des institutions se trouvant à Karhale, comme l’Université Officielle de Bukavu UOB, L’Université Catholique de Bukavu UCB, l’Institut Supérieur des Techniques Médicales ISTM et le village d’enfants SOS, sont obligés de passer nuit dans l’enclot du lycée Wima par manque des moyen et de possibilité de traverser.
Les usagers de cette route nationale demandent au gouvernement tant provincial que national, de s’investir afin que les travaux avancent jusqu’à la fin parce que la population souffre.
« Les usagers vraiment souffrent, les usagers sont obligés de faire des jonctions, ils viennent de la place, arriver à Camp TV, au lieu de payer 1000fc, ils sont obligés de payer 2000fc. Pour atteindre l’hôpital Docteur Rau de Ciriri, ils sont obligés de payer 3000fc, ce sont des perturbations qui affectent les usagers de ce tronçon routier. Il arrive de fois, certains font le pied, même les étudiants souffrent. Les motards souffrent aussi parce qu’ils connaissent des accidents de la circulation, des véhicules qui se dirigent vers Walungu doivent patienter jusqu’à ce que la route soit un peu praticable. Les usagers souffrent malheureusement, la route Maria Kachelewa qui devrait servir de déviation se trouve aussi dans un état de délabrement très avance. » se lamente un usager trouvé sur place
Les usagers de la route nationale estiment que cette route devrait être réhabilitée dans l’urgence, car au-delà d’être une route nationale, elle est une route qui mène vers des institutions universitaires et des centres hospitaliers.
Pour rappel, c’est depuis plus d’un an que les travaux de réhabilitation de la route nationale numéro II ont été annoncés sur le tronçon routier place jusqu’à camp TV. Des travaux effectués par la société de construction, SOCOC.
Des sources proches de cette entreprise renseignent que les travaux évoluent, seulement que les fortes pluies qui s’abattent sur la ville perturbent les techniciens qui sont à l’œuvre.
Tharcile BWAYE
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