« De la douleur en pouvoir »  : « A CHAQUE JOUR SUFFIT SA PEINE »
Résumé de la pièce : Il s’agit d’un cas de viol et violences sexuelles d’une femme (mère de famille), qui conduit à son refoulement par son mari qui est chômeur, l’accusant de complicité de son viol. D’une part, la fille mécontente de la décision de son père, décide de quitter le toit familial, et d’autre part, n’ayant quoi soutenir ses études. Plus tard, l’un de bourreaux sera identifié par la victime et arrêté, puis comparaître. Bien plus, après l’arrestation du bourreau, une réconciliation se déclenche dans la famille de FRANK.
Ière EPISODE : Dans la famille de FRANK
(En famille, le vieux FRANK entrain de brosser sa journée, et ses malheurs, tout en jouant aux jeux de Muchuba ou carte ;…) . (Bruitage de jeux carte ou muchuba).
FRANK : (Un petit chant ou toux,…) : Oh ! La journée est tellement longue aujourd’hui, et puis, mon ami BUNYWESI n’est plus venu jouer aux jeux avec moi. C’est sûr que hier, nous avons trop bû. Dans ce pays aussi trouver du travail, devient presque impossible, et nous les hommes, les travaux des femmes, nous intéressent moins. Bon, en attendant on continue avec l’apport de nos épouses.
(On attend des bruits d’armes accompagnés des cris des femmes,… Après un temps, c’est la femme, qui surgit avec des pleurs).
MAMY : Mon mari, tient moi la main, tient moi la main,…Je suis foutue, vraiment foutue mon mari,…Je ne sais pas vraiment par où commencer pour vous expliquer, pour vous expliquer !!!
FRANK : Tchein, c’est quoi cette manière ! Au lieu de saluer quelqu’un, tu te pointe avec des pleurs, comme si, tu me trouvais mort. Alors, c’est quoi ta préoccupation,…qu’est ce que tu veux encore vomir ? Ton champ a été brûlé ou vendu aux enchères ?
MAMY : Non, mon mari, c’est pire que ça ! Vous ne pouvez pas vous imaginez !
FRANK : Alors quoi, qu’est ce que tu veux encore fabriquer ? Je sais que vous les femmes, pour justifier vos bêtises, vous inventez n’importe quoi ; ça c’est au moins universel, mais sauf toi, c’est encore pire dans cet exercice. MAMY, je ne voudrai pas regretter de t’avoir autorisé travailler, quand je connais que, tous mes amis n’autorisent pas leurs épouses de travailler.
MAMY : Mon mari, il ne s’agit pas de tous ces préjuges. Plutôt, je pensais mériter soutien et pole pendant ce dur moment ! …. (Silence, puis pleurant en parlant) ; mon mari, j’ai été, j’ai été violée mon mari, j’ai été violée mon mari ?
FRANK : Tchein, toi MAMY, c’est vraiment ça que tu manigançais ! As-tu encore la tête avec toi ? Tu veux vraiment me demander d’accepter cette bêtise, quand toi tu te fais violée? Moi, FRANK le chef de cette maison, je ne veux plus vivre avec une femme violée. Vraiment ça, je ne peux pas tolérer. Autant vivre avec une sorcière qu’une femme violée, et surtout volontairement violée.
MAMY : Mon mari, je n’ai pas du tout de leçon morale à vous faire ! C’est juste que, la vie n’est pas aussi ingrate et injuste que ça. Ça fait plus de dix ans, que j’assure la charge de nous tous dans cette maison : frais médicaux, frais d’études, l’alimentation,… Et tout d’ailleurs. Aujourd’hui, que je glisse involontairement dans le filet des violeurs, et d’un coup, vous voulez me chasser ; c’est vraiment injuste mon mari !
FRANK : Et toi MAMY, avec quel kilos oses-tu vomir tes sottises. Allez crier sur le toit que tu prends la charge de cette famille, que tu supportes FRANK, que… Ton apport dans cette maison, te donnes le droit d’aller te faire violée ! C’est ça, eh, c’est ça vraiment. Ecoute ! Moi FRANK, j’ai dis que, je ne peux rester avec une femme violée, c’est tout ! Et puis, est-ce que, tu penses au moins à ma réputation dans ce quartier avec une femme violée ? Comment les gens me regarderons, me parlerons de cohabiter avec une femme violée, réfléchie au moins !
MAMY : (Avec regret, avec une voix entre coupée,…) : Mon mari FRANK, inutile d’en rajouter. Si moi, j’ai été victime de viol et violences sexuelles contre mon vouloir, mais au moins vous, vous serez bourreau d’avoir condamné une innocente, d’avoir doublé sa douleur ! Mon mari FRANK, excuses moi de dire ça, si mes propos semblent hautains ! Mais, c’est pourtant la vérité. J’ai toujours été fidèle à vous, compréhensive et polie. Aucun jour, je n’ai cessé de vous supporter tant dans le bien que mal ; et voilà aujourd’hui ma récompense. Bon, c’est comme vous voulez ! Que votre volonté soit faite. Alors, moi, je m’en veux, avec l’espoir que vous me donneriez raison un jour. (Sous les pleurs, la femme plis ses bagages ; sort calmement et doucement de la maison).
FRANK : (Avec un regret caché, il essaye de se justifier et consoler sa fille,….) : Ma fille, tu es ma rose, mais la nature a voulu que, je me sépare avec votre Maman, c’est aussi fort que moi, cette situation. Au moins avec toi, je sais encore voir l’image de ta Maman. Bon, quant à tes études, tu dois pouvoir arrêter cette année, le temps que je trouverai du travail. Alors, allons prendre de l’air, la vie continue malgré tout !
IIème EPISODE : FRANK seul en famille, après un temps, sa fille ALICE rentre de l’école
ALICE : (Souriante, embrasse son Père, après lui briefe la journée à l’école) : Bonjour Papa, je suis de retour ! Je suis très contente encore de vous voir, alors la journée c’est comment Papa !
FRANK : Oh ma mignonne, je suis encore ravie d’attendre ta voix ! Alors, c’est comment ta journée ? Comment tu t’appliques à l’école ?
ALICE : Ma journée était bien, d’ailleurs j’ai eu sept sur dix en Anglais, et plus intéressant, pour la première fois, j’ai eu huit sur dix en Mathématique. Aujourd’hui matin, Maman a complété le reste de mes frais scolaires de ce mois, donc, je ne serai plus chassé de l’école. Avec ces réussites, j’ai droit aujourd’hui à un repas spécial Papa ! (Elle sourit, et son Père de même,…)
FRANK : C’est intéressant ta journée mon bijou, ma carotte. J’ai peur de te brosser ma journée. Si non, tu blague bien, tu as vraiment droit à un repas spécial. Mais, je suis désolé de te dire que, pour la première fois, il n’y a rien à mettre sous la dent.
ALICE : Quoi Papa, rien n’a mangé vraiment. (Elle essaye de fouiller, l’armoire,…). Papa, mais Maman a toujours ramené à manger ! Qu’est ce qui s’est passé aujourd’hui Papa! Je veux aller voir Maman dans sa chambre, c’est sûr qu’elle a encore laissé à manger chez la voisine.
FRANK : Ma mignonne, ta mère n’est plus ici, elle est partie. Malheureusement, c’est compliquer de t’expliquer le pourquoi de son départ, bien que tu es toujours compréhensive. Comme, c’est ne pas une nouvelle nécrologique, je veux te dire que, contre ma volonté, j’ai chassé ta Mère.
ALICE : Quoi Papa ! Pour moi, c’est une nécrologie de me séparer avec Maman. Maman n’est ni meurtrière, ni voleuse, ni malhonnête ; alors, qu’elle serait son pêche ?
FRANK : C’est ne pas tout ça. C’est juste ta mère se fait violée, et ça je ne pourrai pas supporter, voilà pourquoi, je l’ai chassé.
ALICE : Mais Papa au lieu de compatir avec Maman, vous l’aviez chassé, aggraver sa douleur et lui porter le chapeau comme si, c’était sa volonté ! Il fallait lui dire au moins pole, pole mon épouse,…
FRANK : Ma chère ALICE, je ne peux rien, c’est vraiment contre mon vouloir. Pensez à ma réputation, comment est ce que, les gens vos dire de notre famille. Je suis vraiment désolé, de ce qui est arrivé à ta Maman.
ALICE : Papa, je n’ai pas du tout de leçon morale à vous faire ! C’est juste que, la vie n’est pas injuste ainsi. Ça fait plus de dix ans que Maman prends la charge de nous tous dans cette maison : frais médicaux, mes frais d’études, et bien d’autres. Aujourd’hui, que Maman tombe involontairement dans le filet des violeurs, et d’un coup, vous voulez chasser Maman ; c’est vraiment injuste Papa !
FRANK : Ma chère ALICE, c’est ne pas du tout ça ! Ta Maman s’est faite violée d’elle-même, et pas un accident ou quelque chose d’involontaire
ALICE : (Après un silence plein et méditatif entre Père et sa fille,…un langage difficile se déclenche) : Alors Papa, que pensez-vous de ce que, nous allons devenir dans cette maison. Papa, vous avez vraiment pensé à mes études, mon avenir, ma santé et qu’en sais-je encore ! Maintenant, je trouve que, je veux abandonner mes études, parce que Maman n’est plus là , elle qui payait mes études. Bien que votre volonté, vous n’avez rien comme sous, et puis…vous ne voulez plus nous soutenir pendant ce dur moment, alors que dois- je devenir ?
FRANK : (Avec un regret caché, il essaye de se justifier et consoler sa fille,….) : Ma fille, tu es ma rose, mais la nature a voulu que, je me sépare avec votre Maman, c’est aussi fort que moi, cette situation. Au moins avec toi, je sais encore voir l’image de ta Maman. Bon, quant à tes études, tu dois pouvoir arrêter cette année, le temps que je trouverai du travail. Alors, allons prendre de l’air, la vie continue malgré tout !
ALICE : Papa, malgré tout, je vous aime aussi, mais c’est juste que, mon cœur refuse de faire semblant, comme si rien n’était. Ma mère était ma seule pourvoyeuse, ma consolatrice,…et voilà , vous venez de remuer par deux fois le couteau dans sa plaie. Alors, moi aussi, je préfère vraiment aller dans la nature. Un jour, la raison nous unira Papa! Vous saluerez mon fiancé de ma part, quand il passera (Sur le champ, elle s’en va et le Père reste seul, abattu sur le champ).
FRANK : Bon, ainsi va la vie, je n’y suis pour rien, c’est juste que je regrette aussi. Je veux à la recherche de mon ami BUNYWESI, je sais qu’il a un porte- feuille rempli, après la vente des produits champêtre de sa femme ; et par ricochet, la bière est à flot. (Il avance calmement, et s’en regret,…).
IIIème EPISODE : MAMY entrain de travailler dans une organisation, d’où son bourreau sera arrêté à la quête du boulot,…Bruitage des papiers ou matériels de bureau
MAMY : (Entrain de travailler dans un bureau, et parler de quelque chose sur la vie) : A chaque jour suffit sa peine, dit-on ! Alors, me voilà , avoir transformé mon malheur en pouvoir. (Un silence, secoue sa tête) Mon mari FRANK disiez que : ainsi va la vie. Et moi, je dis ainsi pouvoir aux femmes, celles porteuses de vie, pourvoyeuse sociale, éducatrice ; toutes vous méritez protection et sécurité. N’est ce pas qu’avec le présent, on change le passé et l’on construit un futur luisant ! A toutes les femmes soyez comme moi. (Silence). Oh, qu’est ce que mon ALICE est devenue, elle qui tenez beaucoup à moi, …à ses études, à son fiancé, et…Au moins moi, j’ai retrouvé mon sourire….
(Après un temps, on frappe à la porte,…C’est le bourreau de MAMY à la quête du boulot, visiblement abattu, fagoté,…)
MAMY : Oui, entre svp ! Prenez place, qu’est ce qu’on peut faire pour vous monsieur ?
THOMAS : Bonjour madame chef, et merci de me recevoir. Je suis THOMAS, habitant un peu loin d’ici, je viens solliciter votre aide madame.
MAMY : Permettez monsieur, votre message semble crypté, qu’attendez-vous par avoir besoin de votre aide ?
THOMAS : Excuse madame ! Je pensais que, vous aviez compris mon message ! C’est juste que, je voudrais dire qu’avoir du travail au sein de votre organisation, m’est tant utile. Même faire le jardinier, la sentinelle ou autres d’ailleurs, m’aiderai tant.
MAMY : Merci de porter votre attention à notre organisation, d’abord monsieur qui êtes vous dans la vie ? Si pas votre passé professionnel. (Elle observe attentivement le monsieur).
THOMAS : Je suis THOMAS comme dit avant, venant loin d’ici. De l’expérience professionnelle, je n’en ai pas trop. J’ai passé beaucoup de mon temps dans le chômage, et d’autres peuvent même dire entrain d’œuvre dans les antivaleurs. Je n’ai pas été juste avec ma conscience, c’est juste que, j’ai décidé de venir travailler comme d’autres, laissant de côté le mauvais passé aux autres.
MAMY : (Après avoir reconnu son bourreau, par ses caractères : voix, taille, regard,…MAMY fait alors semblant et veut connaître davantage son bourreau) : Il me semble que, nous soyons venu de même lieu. Monsieur THOMAS, c’est bien de changer dans la vie et réparer ses erreurs, si pas les payent quand il est faut. On dit souvent que toute personne change, ou plus ou moins, une partie d’elle. Monsieur THOMAS, notre organisation prône les valeurs humaines, les droits des hommes et de la femme en particulier ; n’est ce pas mieux d’aller nous inviter le reste de ton équipe, pour que nous vous donnions tous du boulot ; in fine changer positivement tout le monde !
THOMAS : Pas mal madame, mais sous votre respect, je suis venu chercher du boulot. Aussi, je n’aime pas souvent revenir sur mon passé ou se soucier des autres. Moi, je veux du boulot présentement, et c’est à vous de me dire oui ou non, il y a du travail. Je m’excuse de ce ton ! Mais moi, je veux du boulot madame.
MAMY : (On attend la chèvre bêle après un temps, à l’extérieur du bureau,…) : J’ai compris votre soucis monsieur. Tchein, c’est quoi ce cris ! Par hasard vous êtes venu avec une chèvre !
THOMAS : Bien sûr que oui, c’est votre chèvre madame la chef.
MAMY : Amusant, vous paraît aussi monsieur, une chèvre quoi faire au bureau ! Et puis, je n’ai pas de chèvres chez moi ! Et même si j’en avais, chez moi c’est loin d’ici, pour qu’elles me suivent jusqu’au bureau.
THOMAS : C’est une chèvre que, je vous avez apporté. Il est de coutume pour avoir du boulot, il faut donner quelque chose, quand on n’est pas connu madame.
MAMY : C’est ne pas le cas ici monsieur ! Nous avons encore la conscience et la raison avec nous. Chez nous, c’est la méritocratie et la compétence, pas le favoritisme ou népotisme. Donc, vous rentrerez avec votre chèvre monsieur. La corruption et le travail ne vont pas de paire, plutôt la sincérité et le bien faire.
THOMAS : Excuse-moi madame, je comprends que tout le monde n’est pas comme tout le monde. Vraiment pardon, pour ce désagrément, c’est juste que j’ai besoin du boulot !
MAMY : Ne vous excuse pas monsieur THOMAS, au moins vous avez compris les valeurs de notre organisation, il y a du boulot pour vous. Voudriez-vous bien, me faire votre identité complète ?
THOMAS : (Un peu presse, pour sortir son identité et pièce,…) : Bien sûr que oui madame chef, je suis THOMAS Ndambo, habitant dans la Commune de Kibobola. J’ai abandonné les études en troisième année primaire par défaut des frais scolaires, voilà un peu sur moi. Sur mes papiers, il y a d’autres renseignements que, je n’ai sais pas lire (Un peu honteux, une basse voix).
MAMY : Bien noté monsieur THOMAS. Ecoute, il n’y a pas de honte à dire ce qu’on est, au contraire ! Même moi, j’ai dû passer par l’andragogie, et d’autres formations. Et donc, même pour vous monsieur, il vous faudra suivre quelques formations avec le temps. Bon ! Permettez quelques minutes, que j’aillais enregistrer et remettre vos papiers à mes supérieurs de l’autre côté de bureau. (Sort et en profite, pour informer ses supérieurs qui font appeler à la police et son mari).
VIème EPISODE : (Monsieur THOMAS très patient, …D’un coup surgissent MAMY et la police) :
POLICE : Pas un geste monsieur ! Vous êtes en état d’arrestation immédiate.
THOMAS : Oh oh oh !!! De quoi, je suis accusé ? Je n’ai tué personne ou volé ! Madame, c’est ça le boulot que, j’attendais ici, eh Madame ! Alors, dit moi monsieur le policier, de quoi je suis accusé, et qui m’accuse ?
POLICE : Toi avec tes complices, vous êtes accusé de viol d’une mère et sa fille. Et, c’est toi qui va nous éclairer sur le reste de ton équipe, voilà ! Alors, sans tarder et pour de raison d’instruction du dossier ; je dois aller avec toi à notre poste de police pour ta détention. Alors, tu dois te trouver un avocat ou comparaître seul.
THOMAS : C’est injuste ça, c’est vraiment injuste et illégale mon arrestation ! Où est du mal, pour quelqu’un de chercher du travail, où le travail est un crime aussi ! Moi, je ne reconnais pas toutes vos allégations, je suis vraiment innocent, alors innocent. Et même si, vos allégations s’avèrent vraies, je ne serai pas le seul coupable. D’ailleurs, qui est ou qui sont mes accusateurs ? N’est ce pas une cabale que mes adversaires montent contre moi ?
POLICE : Monsieur, ne perdons pas trop de temps ! J’ai dis que, nous allons à notre poste de police pour ta détention, le reste tu sauras là . Le temps de te défendre tu l’auras. Alors, nous allons directement au poste de police monsieur, je ne voudrai plus me répéter.
THOMAS : Oui Mukubwa policier, je viens avec vous, mais d’abord laissez moi dire à madame, qu’un jour, elle va payer cher cet acte d’injustice. Je sais que, je suis innocent, alors innocent. Mais vous madame, vous allez payer cher cet acte.
MAMY : Monsieur THOMAS, je n’y suis pour rien, c’est juste que la justice vous rattrape, ne dit-on pas que, qui sème le vent récolte la tempête ! (De ton colérique, tremblotant,…). Je crois que, vous aurez dit glorifier Dieu plutôt, car la justice populaire aurait dû s’occuper de toi au vu de la gravité de tes crimes, de ce que tu as fait de ces milliers de femmes innocentes, de ces âmes blessées injustement et cruellement, de ces familles disloquées, et, …Alors monsieur THOMAS, tu ferais mieux de partir alors, si non, ….
POLICE : Et monsieur, alors en vitesse, partons, tu as assez parlé, alors en route monsieur !
IVème EPISODE : (FRANK rejoins son épouse MAMY au lieu de son travail, ramène par l’organisation de MAMY,…)
FRANK : MAMY votre organisation m’avait tout expliqué, mais je n’avais pas crû. Mon épouse, je ne sais pas par où commencer, pour m’excuser ; mais tout ce que, je sais, c’est que je t’aime toujours et t’aimerai. A chaque jour suffit sa peine, dit-on. Madame mon épouse, encore excuse moi, je n’ai pouvez rien, face à ce que, je comparais à un complot. Je crois que, tous les maris devraient alors changé leurs attitudes et surtout décision face au viol de leurs épouses.
MAMY : Mon mari, je vous ai toujours aimé ; maintenant que nous voyons la lumière au bout du tunnel ne l’obstruons plus. Nous avons tous notre sac d’erreurs. Mon mari, nous devons afin avancer, et surtout nous préparer assister à la condamnation de cet incivique. D’abord, qu’est ce que devenue notre mignonne ALICE, notre fille !
FRANK : Bien sûr que oui, nous devons encore redéfinir notre vie, nos relations, notre gestion. Madame mon épouse, désormais, je te promets de venir au travail avec toi comme tu voudras ; j’en ai assez de rester à la maison ! Je ne veux plus rester seulement à jouer au Muchuba, ou jeux de carte,… (S’arrête, car la liste longue de se passe temps) et surtout faire de la boisson une compagne fidèle. Madame mon épouse, je te promets de changer mes mauvaises manières !
MAMY : Merci de ce chapelet d’engagements, que je souhaite du fond de moi sincère. C’est vrai, nous avions perdu le gros du temps, avec lequel, nous aurions fait de notre foyer un petit paradis. Bon ! Il ne jamais tard, pour changer et se développer. Mais si non, j’aimerai que nous nous arrêtions à ce stade et retourner dans notre famille. Le mieux c’est de discuter dans notre famille au côté de notre chère fille, que jusque là , je vous avez demandé de ses nouvelles, mais sans suite !
FRANK : C’est difficile de vous donner ses nouvelles ; c’est juste après quelques jours de votre départ, nous trouvâmes difficile à nouer les deux bouts du mois : ALICE chassée de l’école par manque d’argent, nous ne mangeons plus à notre faim ou presque pas,…Bref, la vie devenait intenable, et ALICE n’avait pas supporté ça, in fine, elle se décidait de tracer son chemin. Si non, je crois qu’elle doit être chez ses connaissances ou dans une organisation d’accueil. Je suis convaincu que votre retour va l’inciter à rentrer chez nous, car elle ne voulait plus aussi répondre à mes messages, mes salutations ; m’accusant de n’avoir pas, vous soutenir pendant ce moment douloureux que aviez enduré.
MAMY : (S’embrassent de nouveaux avec FRANK ; un peu concentrée,…) : Je t’aime, nous nous aimerons toujours ! Il ferait mieux que nous rentions alors chez nous, trouvez notre fille ALICE, et commencer à vivre notre pouvoir, notre bonheur contre la douleur franchie.
Personnages :
MAMY : Mère de famille et épouse de FRANK : Victime de viol et violences sexuelles, à la suite chassée de la maison par son mari. Puis encore, ALICE
FRANK : Père de famille et mari de MAMY : chômeur de son état, qui sera contraint de chasser son épouse suite à son viol. Puis encore, POLICIER.
THOMAS : Le violeur de la MAMY, épouse de FRANK.
Déo cikuru, journaliste-artiste comédien ; deocikuru@gmail.com ; +243 994 02 62 28
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