De l’enfant reporter à l’activisme : Le parcours inspirant de Madame Pascaline Zamuda

Dès son plus jeune âge, Pascaline Zamuda a montré une passion inébranlable pour la justice et les droits humains. Elle a été  parmi les jeunes journalistes respecté.es et est resté une voix puissante dans la lutte pour les droits humains. Nous vous proposons cette petite description de cette femme d’exception qui continue à s’engager activement dans diverses causes, allant de la défense des droits humains à la lutte contre les discriminations.

Née à l’Est de la RD Congo, Pascaline Zamuda a été témoin de nombreuses injustices dès son enfance. Ces expériences ont façonné sa détermination à lutter pour un monde plus juste et équitable. En grandissant, elle a commencé à s’impliquer dans des initiatives locales, démontrant déjà une maturité et une compréhension des enjeux sociaux bien au-delà de son âge. Sa passion et son dévouement l’ont conduite à poursuivre des études en journalisme, où elle a excellé et utilisé ses compétences pour donner une voix aux sans-voix.

Sociologue, experte en genre, communication, leadership, entreprenariat et plaidoyer, gestionnaire d’entreprises, Pascaline Zamuda Mukanda est très vite rattrapée par son destin de femme d’exception, car c’est à 15 ans qu’elle débute sa carrière professionnelle comme jeune reporter pour les droits humains. Elle est l’actuelle directrice Adjointe du Fond Nationale de l’Habitat.

Autant dire qu’au-delà de sa nature méthodique, Pascaline Zamuda est une femme perfectionniste, rigoureuse et imprévisible, caractères qu’elle combine paradoxalement avec la gentillesse, la compassion, la solidarité et l’attention.

Entre jeune reporter, femme leader, jeune leader et mandataire, ce qui l’intéresse, c’est d’aider des jeunes et des femmes de son pays à comprendre leurs destins car elle éprouve depuis son jeune âge, la fierté indiscipline d’appartenir à une RD Congo juste où tout le monde jouit librement de ses droits et où la violence ne reste pas impunie.

Consciente de la précarité qui gangrène la jeunesse et de la nécessité d’agir, Pascaline est fondatrice de plusieurs organisations. Pour elle c’est aussi une manière de donner en retour à sa communauté en reconnaissance de ce qu’elle a reçu comme encadrement. Elle crée en 2011 le Cadre de Recuperation et d’Encadrement pour l’Epanouissement Integral des Jeunes, CREEIJ en sigle.

Installée à Kinshasa depuis 2013 où elle a été engagée comme conseillère à la Primature de l’Epoque, Pascaline a réussi a installé CREEIJ à Kinshasa et dans d’autres provinces grâce à son dynamisme et son savoir-faire. Elle dit avoir voulu profité de l’environnement professionnel de l’époque pour positionner les intérêts de la jeunesse. C’est dans le même ordre d’idée qu’elle se fait élire comme Vice-Présidente du Conseil National de la Jeunesse.

Elle fait partie des réseaux et plateformes sur différents centres d’intérêts sur le plan local, national, régional et international qui l’ont amené à prendre part des forums et réunions de plaidoyer en Allemagne, Afrique du Sud, Nigeria. Depuis plusieurs années, Pascaline est active dans le monde professionnel, humanitaire et Communautaire. C’est le cas de son intervention à PAKAJUMA depuis 2017, à KASONGO 2016 et BUKAVU depuis 2011 où un centre d’autonomisation a été placé en plein milieu de ce bidonville qualifie de tous les maux.

Pour sa bravoure dans la lutte contre les inégalités, elle a été récompensée par plusieurs organisations de défense de droits humains. C’est le cas du « Prix du meilleur reportage sur les violences sexuelles Â»  remis par le Bureau des Nations Unies aux droits de l’homme en 2010 et JDH, « Trophée patriote en or Â» reconnu pour son implication dans la promotion des Å“uvres sociales en faveur des jeunes et la réinsertion des jeunes filles vulnérables, « Trophée UWEZO Â»  qui l’a distingué par les femmes leaders actives dans l’encadrement des jeunes, prix de reconnaissance de son leadership accordé pour son impact en milieu des jeunes femmes leaders, « Trophée Mukendi Mbayi Â» Catégorie Influenceur et performeur

Devenue mère, Pascaline continue à nourrir son idée d’assurer une bonne relève à travers de mécanismes intergénérationnels notamment le mentorat, le transfert des connaissances et échanges d’expériences.

Autant dire qu’au-delà de sa nature méthodique, Pascaline Zamuda , est une femme perfectionniste, rigoureuse et imprévisible, caractères qu’elle combine paradoxalement avec la gentillesse, la compassion, la solidarité et l’attention. D’aucuns diraient que tout a été forge par la guerre qu’elle a connu. Mais rien n’est moins sûr.

Dans son histoire familiale, dans ses combats pour la survie, dans ses rencontres personnelles ou publiques, en tout cas Pascaline Zamuda, l’actuelle directrice générale adjointe du fond nationale de l’habitat,  n’a jamais cessé d’être une méthode de persévérance sans rupture. Elle est une femme de grande culture, d’une simplicité hors de commun et d’une courtoisie exemplaire.

En tant que jeune journaliste, Pascaline Zamuda a couvert de nombreux sujets sensibles et a souvent mis sa propre sécurité en jeu pour révéler la vérité. Son travail a non seulement sensibilisé le public aux violations des droits humains, mais a également inspiré de nombreux jeunes à s’engager dans l’activisme. Le parcours de cette dame de fer est un témoignage puissant de la force de la détermination et de l’importance de défendre ce en quoi l’on croit. À travers son travail, elle continue de faire une différence significative et de montrer que l’âge n’est pas une barrière à l’activisme et au journalisme.

Lucie Bikenge et Rachel RUGARABURA JRI